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Le bouleau de mon jardin abrite plusieurs espèces de punaises dont l'elasmucha grisea ou punaise grise .
C'est une punaise assez petite ( 6 à 9 mm de long ) qui apparaît sous 2 colorations différents , soit grise , soit brun rougeâtre .
C'est la brun rougeâtre que j'ai pu observer .
Le dessus est recouvert de nombreux petits points noirs . Le scutellum porte une marque sombre et sa pointe est plus claire .Les antennes sont claires à la base et noires vers l'extrémité . Les pattes sont verdâtres .
La femelle a la particularité d'être une mère très attentionnée : elle protège ses oeufs avec son corps jusqu'à l'éclosion des larves et bat des ailes pour écarter le danger. Par la suite , elle continue à protéger le jeunes larves jusqu'à la première mue .
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J'ai puisé dans mon disque dur pour vous présenter ce joli papillon aux couleurs éclatantes : ailes antérieures noires à reflets bleus ou verts avec 6 taches rouges , ailes postérieures rouges bordées de noir .L'extrémité de ses antennes est en massue .La zygène fréquente de mai à septembre les prairies sèches et ensoleillées où elle apprécie particulièrement la knautie des champs.
En cas d'attaque , elle émet par la base de sa trompe un liquide volatil contenant du cyanure ; elle se signale d'ailleurs comme comme toxique aux prédateurs habituels des papillons (oiseaux , chauve-souris , reptiles... ) par ses couleurs .
Cette année , je n'en ai pas rencontré une seule sur le petit chemin au pied du puy Saint Romain , où j'avais l'habitude de les voir : bas-côtés fauchés mécaniquement et très souvent , disparition des jachères , constructions ...
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Un petit chemin qui longe la rivière Allier , dont il est séparé par des broussailles plus ou moins denses .
Ici et là , dans les trouées , entre quelques rares arbres rabougris , on aperçoit l'eau déjà verdâtre qui scintille sous les derniers rayons .
Fin juin , quelques rares fleurs font de la résistance mais n'attirent plus les butineurs avertis qui ne se déplacent pas pour rien .
Quelques coquelicots , semés là par un vent facétieux , ont bien du mal à empêcher leurs jupons chiffonnés par le soleil , de se soulever au moindre souffle .
Seule , l'églantine reçoit encore de la visite : quelques demi-deuil flânent encore sur ses pétales défraîchis .
Il y a dans l'herbe encore chaude quelques taches de soleil et les criquets , que chacun de mes pas fait jaillir de leurs cachettes ,se prélassent sur les feuilles en attendant la nuit et mesurent leur ombre .
Le soleil sur le départ retient encore quelques agrions qui semblent piqués comme des épingles dur les feuilles mais qui sont très attentifs et s'envolent à la moindre tentative d'approche .
Une libellule , qui se confond avec le décor , rêvasse sur son support végétal , loin de l'eau .
Les moustiques ont décidé d'attaquer : aux abris !
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J'essaie de dresser un petit inventaire -dans la modeste mesure de mes moyens - des espèces rencontrées dans les herbes et les broussailles . Au train où vont les choses , seront-elles encore présentes l'an prochain ?
Aujourd'hui , ce sera le tour de la lepture tachetée , dite aussi strangalia maculata que l'on rencontre de mai à août dans les clairières et les prairies.
C'est un coléoptère longicorne , allongé , de 14 à 20 mm de long. . Sa tête et son corselet sont noirs et ses élytres sont jaunes et plus ou moins marquées de taches noires . Ces marques sont variables (taches ou bandes)
La base des articles des antennes , presque aussi longues que le corps , est jaune.
Les adultes vivent de 15 jours à 1 mois .
Ils se nourrissent de pollen et de nectar , sur les ombellifères , le sureau , les ronces et en général iks ont une préférence pour les fleurs blanches .
L'adulte pond ses oeufs dans les fissures de l'écorce du bois mort. Les larves sont polyphages mais se développent surtout sur le bois mort d'arbres à feuilles caduques
Ici en compagnie de la trichie :
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Dans mon environnement , les insectes se sont raréfiés cette année . Leur nombre a considérablement diminué ainsi que leur diversité .
Certains pourtant , parmi les petits et les sans grade , continuent modestement à fréquenter les humbles fleurs sauvages .
Ainsi , ceux qui appartiennent au genre oedemera : petits coléoptères au corps mou , de 8 à 10 mm de long , aux couleurs métalliques , à la tête allongée en forme de museau . Les mâles ont les fémurs postérieurs renflés - d'où leur nom qui vient du grec oidêma signifiant grosseur . Les élytres sont divergentes à leur extrêmité et dévoilent le bout des ailes . Ils ont de longues antennes filiformes .
Il y en a plusieurs variétés ; j'ai tenté d'identifier ceux que je rencontre dans les prairies et en lisière de forêt et les spécialistes me pardonneront si j'ai commis quelques erreurs que je m'empresserai de rectifier s'ils me les signalent .
Oedemera nobilis mâle
Oedemera podagrariae ( ou oedémère ochracé ) mâle
Oedemera nobilis mâle et oedemera podagrariae femelle
Oedemera virescens mâle
Oedemera virescens femelle .
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