• Même le marcheur le plus perdu dans ses pensées est obligé de voir lorsqu'il se promène en été au voisinage d'étangs ou de rivières ces petits coléoptères de la famille des scarabéidés , d'un bleu  éclatant , véritables petits bijoux de l'herbe.

    Le mâle est bleu métallique et la femelle brun grisâtre ; je dois avouer que j'ai vu beaucoup de mâles mais pas de femelles : plus discrètes , elles doivent avoir échappé à mon regard . Mais je ne désespère pas . Hier , lorsque j'ai pris ces photos , il y avait un vent qui ne plaisait peut-être pas à  ces dames .

    Pour attirer les femelles , les mâles grimpent au sommet des herbes et restent là immobiles , pattes arrières tendues , dans de curieuses postures de gymnastes et émettent des phéromones .

     

     

    L'hoplie bleue .

     

     

    L'hoplie bleue .

     

     

    L'hoplie bleue .

     

     

    L'hoplie bleue .

     

     

    L'hoplie bleue .


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  • Eh non , nous n'allons pas voir le ballet-pantomime d'Albert Roussel  mais une scène ordinaire dans nos parcs et jardins , qui se déroule souvent sur les pétales d'une tendre et inoffensive rose.

    L'araignée a besoin se se nourrir ...

    L'homme aussi , mais devant son steak  il se dit  qu'il pourrait être végétarien ....

    Je ne suis pas spécialiste mais je  pense qu'il s'agit ici d'une araniella cucurbitina , dite encore araignée-courge ou épeire concombre avec son abdomen vert -pistache et ses 4 points noirs sur les côtés et sa tache rouge à l'extrêmité de l'abdomen , petite araignée dont le corps mesure 7mm chez la femelle et 5 mm chez le mâle .

    La couleur de cette araignée change avec celle de la végétation : verte au printemps , brun sale en hiver .

    Le mâle a intérêt à ne pas s'attarder après l'accouplement car la femelle pourrait bien le dévorer .

     

     

    Le festin de l'araignée .

     

     

    Le festin de l'araignée .

     

     

    Le festin de l'araignée .


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    Les bords des chemins sur lesquels nous nous promenons abritent dans  leur végétation tout un petit peuple d'insectes dont certains sont de rudes prédateurs.

    Comme cette punaise au corps rouge et noir qu'il m'arrive de rencontrer en scrutant les broussailles au soleil et les quelques fleurs sauvages qui poussent encore là.

    Celle-ci était particulièrement  véloce.

    C'est une réduve et je suppose qu'il s'agit d'un rhinocoris erythropus à cause de la coloration noire de l'extrêmité du rostre (1er article) et non de sa cousine la réduve irascible qui a l'extrêmité du rostre rouge.

    On la rencontre de mai à juillet . Elle guette ses proies sur les fleurs et les broussailles , mine de rien ; elle les pique avec son rostre  leur in pour ensuite aspirer leur chair et leur sang ...

    Si la réduve se sent menacée , elle pique et sa piqûre est douloureuse .

    Elle peut striduler en frottant la pointe de son rostre contre un sillon sous sa tête.

     

     

    Réduve.

     

     

    Réduve.


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    L'après-midi était déjà bien avancé.

    Un ciel d'un bleu très doux , avec de gros nuages qui flânaient sans but ...De ces ciels qui rendent songeur ...

    A l'entrée du chemin , un pré déjà dans l'ombre avec des vaches silencieuses qui sentaient fort dans la chaleur et attendaient quelqu'un , déçues que ce fût moi .

    Pas une fleur sur les bas-côtés fauchés de près.

    Insectes rarissimes , sauf un bourdon opiniâtre sur une rescapée .

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

    Un élégant escargot posé sagement sur la fraîcheur d'une feuille hésitait à bouger...

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

    L'ombre vorace gagnait du terrain et les berges de l'étang n'avaient plus que quelques taches de soleil .

    Peu de monde sur les quelque bouquets de végétation restante .

    Une libellule aux yeux couleur d'herbe et au corps de ciel faisait des allers-retours , de son vol précis ,émettant avec ses ailes un rapide crépitement de friture avant de se poser quelques instants .

    La vie lui avait déjà joué des tours il lui manquait un bout d'aile ...

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

     

    Autour dans les taches de soleil , on s'occupait longuement à perpétuer l'espèce.

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

    Ou on s'enhardissait à me regarder de plus près ...

     

     

    Au hasard du chemin .

     

     

    Puis le spectacle s'est éteint , le soleil n'était plus là...

     

     

     


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    Gouffre.


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