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    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Jardins .

     

     

    Un  " vrai jardin ," à la fois ordonné et fantasque ,  coloré et parfumé , fait pour le plaisir des yeux et la saine gourmandise , pour la promenade , les conciliabules ou la méditation ...

    Un jardin qui a conservé de la fraîcheur malgré la canicule grâce à la vigilance soutenue dont il est l'objet ..

    Ce sont les jardins du château d'Hauterive , avec leurs 7 ha de bosquets ordonnancés , situés sur les hauteurs  d'Issoire (63) , .Le château a été édifié au  XVIIe siècle 


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    En passant par Besse ( 63) , j'ai remarqué sur un parking une agitation inhabituelle  : il y avait là des rutilantes voitures anciennes qui arrivaient tout juste , dont certaines , venues de très loin , sur des remorques . Dans la cour de l'hôtel qui surplombe

    ce parking il y avait aussi une grande  effervescence  : d'autres voitures étaient en train de se garer ...

    Ni le circonstances ni le cadre ne se prêtaient trop  à la photo  car ces voitures méritent qu'on les mette en valeur , mais je n'ai pas résisté à la tentation de faire quelques clichés ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'est Emile Mathis (1880-1956) , personnalité alsacienne , passionné d'innovations techniques , qui a créé la marque dont la grande époque commença après la première guerre mondiale pour se terminer après la seconde .

    Pour ceux que ce sujet intéresse :http//www.mathis-auto.com

     

     


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    Je suis parfois très  tentée d'arrêter ce blog car ce qui le sous-tendait et l'alimentait principalement n'existe pratiquement plus .

    Dans  mon environnement , plus de fleurs sauvages  , plus d'insectes , très peu d'oiseaux...

    Dans mon jardin - où je n'ai jamais utilisé de produits chimiques  - mes roses n'ont pas reçu la visite de la moindre cétoine ni celle des sauterelles juvéniles qui aimaient y rêvasser  .Pas de papillons sur mes buddleias , ni de bourdons sur les hibiscus . Les lavandes n'ont attiré personne , pas plus que les verges d'or ou la menthe qui étaient très fréquentées .

    A l'extérieur , j'avais plusieurs pistes d'exploration .

    D'abord les chemins où fleurissaient diverses ombellifères , des scabieuses , des luzernes , des coronilles , des gesses ...  ...

    J'y rencontrais de nombreuses variétés d'insectes et d'araignées mais les fauchages répétés jusqu'au ras des haies ont eu raison de toute cette végétation et de ses habitants .Une espèce de moquette jaunasse s'étend maintenant à pertes de vue .C'est pire que laid , 

    c'est désolant ...

    Aux anciennes gravières , la renouée du Japon a tout envahi ,chassant les fleurs qui poussaient là , notamment les mauves qu'affectionnaient les insectes . Il reste encore quelques mûres et quelques prunes sauvages mais ceux qui viennent avidement téter la nature jusqu'à la dernière goutte piétinent et cassent ce qu'il y a autour et là encore ce n'est que laideur soudaine .

     

     

     

     

     

    Des bras morts de l'Allier forment des petits étangs sauvages un peu à l'écart du village .Les algues envahissent

    les eaux glauques .Le site n'est plus du tout entretenu , les sentiers deviennent peu à peu incertains mais il en subsiste toujours quelque chose cependant ,grâce à ceux qui viennent parfois y faire des acrobaties sur leurs engins hurlants et puants .Une frange de PQ et d'autres objets décoratifs que je ne nommerai pas ornent gracieusement l'entrée de ce petit paradis .

    Un autre étang où j'observais libellules et agrions  , entre autres , est très fréquenté par les pêcheurs .Là , on fauche et on tond sans arrêt , jusqu'au ras de l'eau .Les pêcheurs peuvent installer leurs fessiers en toute quiétude , aucun insecte ne viendra plus les chatouiller . Les algues là aussi ont envahi les eaux et quelques canards , extrêmement craintifs alors qu'ils devraient avoir l'habitude de voir du monde , se fraient comme ils peuvent un chemin dans cet encombrement et clopinent mélancoliques sur les berges rases .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Enfin , dans la forêt , les abords de l'étang où j'allais observer les amours des anoures sont à l'abandon , les orties ont tout envahi et là encore , c'est le désert .Plus d'araignée , plus de sauterelles , plus de punaises , plus de papillons .Un frelon fait parfois une apparition éclair et pétaradante , quelques mouches roupillent  ici et là , et c'est tout , dans un silence qu'aucun oiseau ne vient troubler . Une laideur à vous couper le souffle .

     

     

     

     

     

     

     

    Des rescapées ...Il faut vite leur rendre hommage !

     

     

     

     

     

     


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    Soir d'été dans le Cézallier .

     

     

    Soir d'été dans le Cézallier .


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    C e château recèle un ensemble de "grotesques" remarquable par son ampleur .

    Les voûtes du vestibule , les volées et paliers d'escaliers notamment en sont ornés .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

    Ce style est apparu dans la décoration après qu'en 1480 de jeunes Romains soient tombés dans un trou  et qu'ils aient découvert une cavité dont les murs étaient ornés de fresques étranges .La nouvelle se répandit , il y eut un engouement pour ces fresques  et on donna à tout naturellement à ce style le nom de "grotesques" puisqu'on l'avait découvert dans ce qui ressemblait à une grotte .En fait , il s'agissait des vestiges de la villa de l'empereur Néron , édifice gigantesque et extravagant , qu'il s'était fait construire à la suite de l'incendie de Rome et qui  au fil des siècles  avait été enseveli sous des constructions nouvelles et des remblais .

    Dans ce style , il n'y a aucune logique ; on y voit des êtres étranges  , quelques allusions mythologiques , des objets bizarres , des fleurs au visage de femmes . Tout est relié à tout et une symétrie parfaite gouverne l'ensemble .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Dans la plus grande salle du premier étage , le décor de grotesques entoure des médaillons .Dans chacun  figure une planète représentée par une divinité .

    Dans les roues des chars se trouvent des signes du Zodiaque

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

     

    Au centre se trouve le soleil , Apollon .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Le maniérisme est lui aussi présent dans une série de trois tableaux qui racontent la vie d'Adonis , thème issu des Métamorphoses d'Ovide très à la mode à l'époque .

    Myrrha , fille d'un roi de Chypre , était folle amoureuse de son père et se débrouilla pour se retrouver dans son lit incognito .De cet inceste dont elle était seule coupable naquit un fils , Adonis ,alors qu'en punition elle était transformée en arbre .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Cet Adonis devint un très beau jeune homme qui fut aimé d'Aphrodite .Elle était coutumière des infidélités à son époux mais son amour pour Adonis prit des proportions telles qu'elle suscita cette fois la jalousie des dieux . Elle  s'inquiétait beaucoup pour lui  , l'incitant à la prudence .

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    Adonis mourut à la chasse , d'une blessure infligée par un sanglier et certaines versions de la légende disent que ce sanglier n'était autre qu'Arès , amant officiel d'Aphrodite . C'est d'une goutte de sang d'Adonis mêlé aux larmes d'Aphrodite que jaillit l'anémone .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

    Le maniérisme apparaît dans ces tableaux fans l'usage d'une lumière froide , acide , et la représentation des corps en mouvement .

     

     

    Les combles permettent d'admirer les charpentes qui conservent des éléments d'origine .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )

     

     

    La visite du château terminée , on peut se rendre dans la vigne qui le surplombe et qui est devenue un conservatoire des anciens cépages des pays de Chareil et de Saint-Pourçain .Depuis 2004 on réalise la cuvée du conservatoire avec les 10 cépages blancs présents .

     

     

    Le château de Chareil-Cintrat ( suite )


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    Le département de l'Allier est le deuxième département de France par le nombre de ses châteaux  : on en a recensé pas moins de 574  ; vous les apercevez de loin en rase  campagne ou en découvrez , cachés derrières de hauts murs mystérieux au creux  de grands parcs au coeur des villages . La puissance protectrice des ducs de Bourbon autrefois explique sans doute cette pléthore  qui donne beaucoup de charme et d'imprévu à cette région , même si la plupart de ces belles demeures ne se visitent pas .

    Celui de Chareil-Cintrat s'élève dans un paysage doucement vallonné , au pied d'une colline .

     

     

    Ce fut  l'origine une forteresse médiévale , un des fiefs de la famille de Bourbon .

    Il fut acquis au milieu de XVIe siècle par un contrôleur ordinaire des guerres que ses fonctions avaient conduit en Italie , ce qui avait influencé ses goûts en matière d'architecture et de décoration . Il fit construire un nouvel édifice contre l'enceinte du château médiéval dont il subsiste des tours .

    Ce château fut acquis par l'Etat en 1958 et de nombreux travaux de restauration ont été accomplis .

     

     

     

    On n'en visite que quelques pièces qui ne sont pas meublées mais dont le décor très marqué par la seconde Renaissance Française est d'un remarquable raffinement  qui suffit amplement à vous séduire .La référence  à l'architecture et à la décoration romaines y est très présente .

     

    Au rez-de-chaussée , une des salles possède une cheminée monumentale .Le linteau supporté par des colonnes est ornée d'une frise dorique  enrichie de motifs figurant des  têtes de boeuf ( bucranes ) et aussi représentant des coupes à boire (patères) .Le manteau est orné de 2 cariatides à ses extrémités et dans le décor central on trouve des masques et des angelots joufflus ( putti ) .On notera l'inscription "Honor , Virtus et Gloria"

     

     

     

     

     

     

     

    A l'étage, une salle possède une cheminée dont le foyer est encadré  de pilastres doublées de colonnes surmontées de chapiteaux à volutes caractéristiques du style ionique.Le manteau porte une inscription latine qu'on peut traduire par : " Ne donne pas la gloire à nous Seigneur , pas à nous mais à ton nom "... peut-être pour contrebalancer l'orgueil affiché  sur la cheminée précédente

     

     

      

     

     

     

     

     

     

     

    La chronologie des styles dorique , ionique et corinthien se retrouve à chaque étage .Dorique pour ke rez-de-chaussée, ionique pour le deuxième et corinthien pour le troisième  tant dans la décoration extérieure

     

     

     

     

    qu'à l'intérieur celle des colonnes , pilastres et frises ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    La suite demain pour ceux qui ne sont pas allergiques aux châteaux ...

     


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