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Le château de Parentignat , à 4 km à l'est d'Issoire (63) attire l'été de très nombreux visiteurs .
Le célèbre écrivain local Henri Pourrat le nommait "le petit Versailles auvergnat ".
pendant la dernière guerre , les Allemands , impressionnés par les richesses qu'il contient , le respectèrent .
Il avait déjà été totalement épargné par la Révolution .
Une symétrie imposante , des communs élégants et soignés ...
Une toiture remarquable
Je précise au passage que s'il n'y a personne dans la cour d'honneur , c'est que la canicule régnait et que les visiteurs attendaient ,réfugiés à l'ombre , que débute la visite ...
Ce château a été bâti ente 1707 et 1720 par Anne François de Lastic , Lieutenant général des Armées du Roi , sur les bases d'une ancienne place forte .
Il est toujours la propriété de la même famille .
Sur l'arrière , le visage est tout autre avec une pièce d'eau et un grand parc à l'anglaise avec des arbres bicentenaires.
Le château était cité au XVIIIe siècle comme une des demeures les plus richement meublées de la province .
Il a conservé une bonne partie de son mobilier d'origine et une exceptionnelle collection d'objets d'art que les générations successives ont eu à coeur de préserver et d'enrichir jusqu'à nos jours .La collection de tableaux notamment est prestigieuse :Nicolas de Largillière , François Desportes ,Carle van Loo, Hyacinthe Rigaud , Elisabeth Vigée-Lebrun, Claude Lorrain , Drouais ...C'est cette continuité qui fait l'originalité et le caractère attachant de cette demeure .
Le guide commente quelques uns des tableaux qui ornent les pièces offertes à la visite , mais il faudrait avoir le temps de les regarder tous et de lire les explications qui sont fournies , ce que l'affluence ne permet pas , c'est compréhensible .Pour les photos , il faut attendre que tout le monde ait évacué la pièce et faire vite pour ne pas ralentir la visite , alors bien sûr , je serai loin d'être exhaustive !
C'est une des dames du château qui a réalisé les tapisseries qui ornent ce baldaquin .
La bibliothèque est impressionnante avec ses 20000 volumes
Et le petit salon qui suit et termine la visite offre un contraste charmant ...
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Nicolas Greschny (1912-1985) , dont le père était à la fois pope et peintre ,est né à Tallin (Estonie) d'une famille de peintres d'icônes depuis le XVe siècle - un de ses ancêtres a orné la cathédrale de Smolensk )
La révolution russe avait obligé la famille à se réfugier en Allemagne .
A cause de ses activités de résistant au régime nazi , Nicolas dut s'enfuir en Autriche puis en plusieurs pays et pour finir, en France Après bien des vicissitudes (on commença par l'arrêter comme apatride parlant allemand ) il trouva refuge à Toulouse . Lui qui avait fait des études d'art y poursuivit aussi les étude de théologie qu'il avait déjà entamées en Belgique , tout en intégrant un mouvement de résistants Figurant sur la liste noire des nazis , il fut un temps interné en camp de concentration .Evadé , il survécut en peignant dans les églises .En 1945 , le vicaire général d'Albi l'encouragea et lui ouvrit de nombreuses paroisses des environs .
Il s'installa plus tard à La Mauriné le Tarn . Son fils y perpétue la tradition familiale
cf www.nicolaigreschny.net?page_id=11
Nicolaï Greschny devint l'un des plus prestigieux fresquistes contemporains et nous a laissé environ 10000 m² de fresques , principalement dans le sud-ouest de la France .
Dans la petite ville thermale de Châtel-Guyon (63) , il a orné toutes les voûtes de l'église Sainte Anne
( (qui ne date que 1845 ) soit 900m² de fresques , en 60 jours et ce , par un hiver très rigoureux ...
J'ai essayé de photographier quelques unes des scènes qui nous sont offertes .
La Divine Sagesse (Marie ) et la création du monde .
La création d'Adam et Eve .
Adam et Eve : le péché .
Les cavaliers de l'Apocalypse .
Saint Michel et le dragon .
Le couronnement de Marie
Le dernier repas du Christ
La Trinité .
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Cette image résume à elle seule tout le charme du moindre petit chemin de ma commune : le désert !
Fauchages mécaniques de plus en plus rapprochés . Attila passe et repasse ! : même les haies reculent ...
Quel désastre : plus de fleurs , plus d'insectes , plus d'oiseaux , plus de couleurs , plus de parfums , plus de surprises au détour du chemin : la désespérante Uniformité...Mais on est propre sur soi et si d'aventure un monstre sortait des fossés , on aurait le temps de le repérer !
L'an dernier pourtant ...
Y aurait-il un espoir ? Cet été , en traversant l'Allier , j'ai vu çà et là sur le bord de routes des panneaux qui indiquaient :" Ici , fauchage intelligent "....Et si c'était contagieux ?
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Pour mieux profiter de la belle lumière actuelle , ne parlons pas encore d'automne mais de période de transition , et souhaitons qu'elle dure le plus longtemps possible...
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