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Je me sens toute petite , j'ai trop besoin qu'on me voie , qu'on m'aime , qu'on m'admire...
Comment faire ? Et si je piquais en douce des plumes à de beaux oiseaux ? Le paon peut-être , mais il y en a d'autres , c'est pratique !
Et ma conscience , qu'et-ce qu'elle me dit , ma conscience ?
La tentation est trop forte et puis je suis si adroite que les intéressés ne s'en apercevront même pas - et si par hasard ils le voyaient je saurai leur dire que c'est un hommage que je leur rends !
Et mes potes me soutiendront toujours ...
Allez , je plonge !
Et je replonge ! Ma décision est prise , je le fais ! Il faut vivre dangereusement ! Et je m'admire de mon audace !
Quelle honte !
Non mais tu l'as vue l'autre là-bas avec les oripeaux qu'elle a chipés ? Et demain , ça sera quoi ?
Je n'en reviens pas , quel culot !
Allez , venez , de l'air ! Allons respirer ailleurs , c'est urgent de la laisser à ses fumerolles !
Heureusement , il y a d'autres spectacles qui nous attendent !
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Aujourd'hui , fi de la grisaille ! J'ouvre tout grand la porte à quelques papillons parmi tous ceux que Sylvain a photographiés ...
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La pluie en ce moment ne fait pas de claquettes , on n'a pas envie de danser dessous ...
Ce n'est qu'un crachin de rien du tout , mais tenace , avec de temps à autre des bourrasques aigres , un avertissement , un avant-goût d'hiver ..
Pourtant , depuis quelques jours , l'automne tardif a versé ses ors sur la campagne .Il suffirait d'une éclaircie pour que chantent les couleurs ...
Ce sera pour demain , peut-être ...
"L'automne esr le ptintemps de l'hiver ." H;de Toulouse-Lautrec .
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La Rencontre des Trois Morts et des 3 Vifs est un thème qui s'est popularisé aux 14ème et 15ème siècles .
Il en existe des versions littéraires, comme le Dit de Nicolas de Margival (fin 13ème siècle) , dont la morale s'énonce ainsi ; "Menons la vie qui plaît à Dieu , gardons-nous d'aller en enfer , sachons que la mort nous saisira aussi et prions N-D , à l'heure de la mort , d'être près de son fils ."
On est là beaucoup plus proche des Pensées de Blaise Pascal , que du simple "Carpe diem " !
On a dénombré en France 93 représentations de ce thème sous forme de peintures murales . Elles varient légèrement avec le temps .
Au départ , les vivants étaient à pied , puis ce furent des cavaliers , riches seigneurs accompagnés de chiens et de faucons , équipage qui souligne la toute-puissance de la mort , qui sera là pour le puissant comme pour le manant .
La croix sépare les deux groupes .
Voici une version de ce thème dans la Collégiale Sainte Victoire et Sainte-Couronne à Ennezat ( 63 ) qui date de 1420 .
En haut , une inscription indique le nom du donateur et la date .
En bas , un poème de 6 quatrains explicite l'oeuvre .
En haut à gauche on distingue un château...
En haut à gauche , la cabane qui sert de sépulture aux trois morts.
L'ambiance est peint avec beaucoup de vigueur : les chevaux se cabrent , le faucon s'est envolé , effrayé , les chiens montrent les crocs ou se sauvent ; le lapin est transi d'effroi ...
L'élégant cavalier le plus poche de l'apparition a un geste de recul...
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Oui , je sais , c'est hors saison , hors sujet , mais il fait vraiment trop gris aujourd'hui ...Et comme la pluie est nécessaire , on peut toujours compenser !
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