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Par pulsatilla le 23 Septembre 2015 à 11:28
Pendant que nous étions tous à regarder les chapiteaux , j'avais remarqué sur le seuil un petit personnage qui n'appréciait pas du tout , mais alors pas du tout ! Etre là à prendre racine alors qu'il y avait tant de bonnes odeurs sur les trottoirs et dans les petits chemins , et qu'il fait un si beau soleil !
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Par pulsatilla le 28 Mars 2015 à 09:21
La rivière est encore tumultueuse en cette fin de mars .
S'ils ne dédaignent pas de s'adonner au plaisir du surf de temps en temps , les canards , autant que possible , évitent les remous et préfèrent regarder tranquillement ce qui se passe sous les reflets...
Sinon , ils se promènent sur les berges , doctement ou très affairés , par couples ou en bandes...
Ceux-ci ne se mêlent jamais aux autres .
Ils s'aiment et cela leur suffit !
Ils n'acceptent pas qu'on vienne troubler leur tête-à-tête et n'apprécient pas du tout , mais pas du tout , l'arrivée d' intrus .
Et , à grands coups de trompette et de menaces , ils les avertissent qu'ils doivent passer au large ...
La petite troupe prudente et bien polie obtempère , mais ni Monsieur ni Madame ne baisse la garde ...
Quand la troupe est passée , Monsieur en frémit encore de courroux .
Enfin , le calme revient et on retrouve le sourire
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Par pulsatilla le 14 Mars 2015 à 09:30
Quand même , qu'est-ce que je suis bien avec mon homme !
Qu'est-ce que tu veux faire maintenant mon trésor ?
On pourrait s'installer là , il y a même une glace pour se regarder !
Et puis c'est bien pour voir passer les gens !
Tu ne trouves pas que ça sent mauvais ici ?
Je ne vois pas d'où ça peut venir !
C'est peut-être l'autre à côté , il a des poux, il se gratte tout le temps !
Allez viens ,c'est pas possible , on s'en va !
Et si on faisait un petit voyage de noces ?
Venise ?
Les pays scandinaves ?
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Par pulsatilla le 12 Mars 2015 à 08:50
Pour changer , voici une petite anecdote .
Le sujet m'en est inspiré par toutes ces feuilles mortes frisottées que je vois encore accrochées aux branches en me promenant dan la campagne encore ingrate de mars .
Quand j'étais enfant , ma mère me disait toujours : ne sois pas un mouton , ne suis pas bêtement le troupeau et réfléchis avant de te déterminer .
J'étais tout à fait d'accord sauf que , parfois ...
A l'école ( j'habitais la vraie campagne de l'époque ) , toutes mes camarades - du moins celles qui ne bouclaient pas naturellement - se faisaient faire des " indéfrisables " . Je trouvais cela du dernier chic et je voulais en faire autant . Refus maternel .
Alors , quand j'entrai en 6ème , pensionnaire au lycée , je vis soudain l'opportunité d'acquérir mon indépendance capillaire ...
Un soir, quand la surveillante eut enfin quitté le dortoir , je m'humectai les cheveux à l'eau de Cologne et me confectionnai des papillotes avec ... du papier toilette rose et des élastiques que j'avais chipés avec préméditation dans le bureau de mon père .Toute excitée , j'eus du mal à m'endormir.
Le lendemain matin ,après avoir enlevé tout ça , il me fallut me rendre à l'évidence : au lieu de belles boucles lisses , les cheveux se dressaient sur mon crâne comme des tire-bouchons ou , le plus souvent hélas , des Z . Et impossible de peigner tout cela ensemble , ça rebiquait de partout , c'était sec...
J'eus un franc succès de rigolade parmi mes camarades qui se tenaient les côtes en me regardant . Mais il me fallut affronter les
profs : la plupart de vieilles demoiselles droites comme des i , qui avaient une notion très... étriquée de l'élégance ...Ce furent de sales moments à passer . Pour donner une idée de la fantaisie qui nous était permise , je précise que nous étions astreintes au bleu-marine , à la blouse , bleu-marine aussi , et au chapeau pour sortir , comme la reine d'Angleterre . C'est dire qu'en ce jour que l'avais imaginé jour de gloire personnelle , je faisais tache !
En attendant une amélioration , je contemplais le ciel par la fenêtre ouverte , en me disant que ça n'empêchait pas la terre de tourner
J'étais philosophe depuis que vers 7 ans , j'avais médité , après avoir fait une bêtise , sur une phrase des ...Malheurs de Sophie :"Sophie pleura , la poupée resta chauve "
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