• La portée de mésanges

    Un petit peuple de mésanges a élu domicile dans notre jardin,et depuis des années,il y reste fidèle.Mésanges bleues et mésanges charbonnières cohabitent avec les moineaux ,les chardonnerets et les merles.

      

     

    La portée de mésanges

     

     

     

    Un jour,en ouvrant la petite porte de bois d'une boîte aux lettres désaffectée,j'eus l'agréable surprise d'y découvrir huit petits oeufs blancs tachetés de roux sur un épais lit de mousse garni de petites plumes et d'uns sorte de crin

    Emue  par cette bonne surprise,je refermai vite la porte et guettai le retour de la future mère,une mésange charbonnière,qui ne tarda pas.Prudente,elle ne rentra pas directement dans la boîte mais s'en approcha par paliers,en se perchant de plus en plus près.

    Refrénant ma curiosité,je n'ouvris plus la porte,me contentant d'en approcher mon oreille .Des petits piaillements m'avertirent bientôt que les oeufs étaient éclos et que les oisillons avaient entamé leur croissance rapide.Les piaillements devinrent plus impératifs,signe qu'on se portait bien là-dedans. Les parents recouraient toujours à la même tactique pour s'approcher du nid avec la nourriture.

    Mais un jour,j'entendis des bruits inhabituels,comme des petits cris étouffés et la porte me sembla bouger,comme heurtée de l'intérieur.

    J'ouvris et ce que je vis me glaça.

    On n'apercevait plus qu'un oisillon,à demi englouti par une déjà grosse couleuvre qui avait réussi à tasser son long corps dans ce petit espace.

    Je refermai la porte et allai chercher,toute tremblante,une grande pince de cuisine et un sac en plastique.J'eus du mal à extirper lqa prédatrice et sa proie,et j'enfermai le tout dans le sac,l'oisillon étant déjà mort.Deux autres avaient passé de vie à trépas.Mais il en restait cinq qui,bien que contusionnés,semblaient pouvoir survivre .Je n'avais qu'une crainte,c'est que leur mère ne revienne pas dans ce nid qui avait été violé...et les petits n'avaient encore que quelques plumes...

    Mais elle revint et la couvée alla à son terme.

    Après avoir beaucoup hésité,je me permis d'ouvrir pendant une absence des nourriciers...et de photographier en souvenir les rescapés.

    Quand à la coupable,je fus tentée de ne pas la sortir du sac,mais réflexion faite,je suis allée lui rendre la liberté en pleine campagne,près d'un petit étang sauvage

    Ce sont peut-être ces rescapés que je vois commencer,le froid venu ,à fréquenter les mangeoires...

    « Dessins d'enfant.Des branches et des feuilles . »

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Vendredi 13 Décembre 2013 à 14:29

    Trop mignons les petiots, mais alors quel boulot pour les parents !!!!!!!!!!!!!!!!

    2
    Lundi 16 Décembre 2013 à 19:23

    C'est une belle histoire qui se finie bien,bravo

    Bonne soirée

    Chris

    3
    Mardi 17 Décembre 2013 à 08:53

    Très belle ton histoire, même si trois de ces oisillons ont perdu la vie. Tu en as sauvé cinq.

    4
    Mercredi 28 Mai 2014 à 09:51

    Une belle aventure, et qui se finit bien aussi pour la couleuvre, qui, dans le fond ne suit que son instinct de survie....

    5
    Jeudi 29 Mai 2014 à 21:31

    Très touchante cette histoire. Et malgré les petits bébés mort, elle fini bien pour les autres. Et de belles photos. Amitié

    6
    Mercredi 13 Avril 2016 à 16:29

    En fait, il faut juste éviter de les manipuler pour ne pas laisser d'odeur étrangère.

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :