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Par pulsatilla le 22 Août 2022 à 12:10
Le buddleia violet étant mort de sécheresse , nous l'avons remplacé par un blanc il y a quelques années déjà .
Les étés torrides et secs ne lui réussissent pas trop mais il résiste !
Son parfum me semble plus prononcé et plus subtil que celui du violet et cette année , avec la chaleur et la brise il embaumait .
J'espérais que les papillons soient séduits !
Un flambé est venu , quelques secondes puis il est reparti d'un vol décidé !
Un tabac d'Espagne a fait de même !
Un vulcain est venu tous les jours
Tout le temps qu'a duré la canicule , qui a coïncidé avec la floraison , ponctuel , il était là tous les soirs à la même heure .
Il voletait , se posait un moment , restait une petite heure , mais , chose curieuse , il n'a jamais butiné . Sa trompe est restée invisible !
Le lierre arborescent qui escaladait autrefois une tonnelle lui plaisait beaucoup plus !
Autre visiteur du soir qui , lui , n'a pas fait le difficile : un silène .
Et c'est à peu près tout .
Le paon du jour n'est pas venu ,
ni le moro-sphinx
Pas de bourdons , pas de mégachiles comme les autres années ,
Pas d'anthidie , qui chassait vite fait tous les autres butineurs autour sauf sa femelle et la mégachile , de sa famille , en s'aidant des protubérances qu'il possède sur les côtés de l'abdomen !
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Par pulsatilla le 21 Juillet 2022 à 12:10
Madame .
Monsieur , avec ses stries androconiales noires ( diffusion de phéromones en période nuptiale )
Une allée forestière . 40° à l'ombre . Un décor de plantes desséchées . Des cardères pas très en forme .Et très peu d'insectes dessus .
Conditions imposées par Dame Nature : quelques photos contre des tiques ! Les bons comptes font les bons amis !
18 commentaires -
Par pulsatilla le 1 Juillet 2022 à 11:30
Dans mon village tous les bas-côtés du moindre chemin ont été impitoyablement fauchés . La bille à zéro sur la surface la plus large possible .. Encore pire que les autres années . Plus de fleurs sauvages , avec les conséquences que cela implique sur le petit peuple de l'herbe , entre autres .Et d'année en année , quand ça repousse , avant la nouvelle tonte , il n'y a plus guère que des graminées .
Je prends donc la voiture pour aller faire mes petites explorations ailleurs , mais le plus souvent , c'est la même chose .
Avec quelques exceptions : des ilots - miracles .
Comme ici , près d'un château , en pleine campagne .
Sur un massif près du portail , il y avait un couple de flambés très affairés .
Ces papillons , d'une envergure de 70 à 90 mm , sont jaune très pâle avec des zébrures noires dont la ressemblance avec des flammes leur a valu leur nom Plus pratique que l'appellation savante : Iphiclides podalirius .
Les dessins des ailes peuvent varier . La couleur teintée de jaune du fond des ailes paraît blanchâtre en pleine lumière .
Les ailes postérieures se terminent par une queue plus effilée que celle du machaon .
Machaon ( photo 07/2021 )
Les ailes arrière du flambé portent des marques bleutées bordées d'orange qui se rejoignent quand le papillon déploie ses ailes et forment ainsi un oeil.
13 commentaires -
Par pulsatilla le 12 Juillet 2021 à 10:15
Un peu de douceur dans ce monde brutal ...
Aller respirer librement dans les petits chemins boudés...Oublier ce qui fait mal en observant , en écoutant ...
Enormément de papillons ont disparu...
Il en reste quelques uns : je me plais à en profiter tant qu'il en est encore temps...
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Par pulsatilla le 5 Octobre 2020 à 11:04
"Le papillon , ce billet doux plié , cherche une adresse de fleur ." (Jules Renard )
Ils se sont encore raréfiés cette année : peu nombreux , et moins d'espèces . Les piérides et les demi-deuils semblent avoir mieux résisté ...
15 commentaires -
Par pulsatilla le 15 Juin 2020 à 11:01
Il faisait sec depuis des mois et la pluie fut donc bien accueillie , sauf que la nature maintenant se venge dans la démesure .
Le soleil étant revenu , j'en ai profité pour tenter d'aller faire des photos d'insectes . L'Ecopôle ne me tentait plus : beaucoup trop fréquentée à mon goût , surtout le dimanche !.
Alternative : les bras morts de l'Allier près de chez moi , un endroit qui retourne à l'état sauvage .
J'espérais y voir quelques agrions et libellules ....C'était compter sans la crue : après avoir fait quelques centaines de mètres , je me suis trouvée devant une nappe d'eau boueuse qui avait aussi envahi les bosquets de part et d'autre du sentier . Une métamorphose totale !
J'ai donc rebroussé chemin et sur la petite route caillouteuse qui mène à ce site , j'ai remarqué quelques magnifiques chardons miraculeusement échappés au fauchage : une aubaine : les insectes les adorent !
Sauf qu'il fallait une pince sur le nez pour faire les photos : quelque esthète amoureux de la Nature était venu déverser sa réserve d'ordures confinées et putrides à l'abri de ces chardons ! Pas vu pas pris ! J'espère au moins qu'il s'est piqué les fesses !
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