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    Ciel mouillé .


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    Vous êtes nombreux à avoir vu les belles photos que Didier avait  faites à  Vollore-Ville  cet été .

    Voici  ce que j'en ai vu hier ,entre deux averses :  la version hivernale - ou presque , puisque jusqu'ici les  températures sont restées très douces :il y avait même au bord du chemin conduisant au château , des champignons en plein santé !

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En voyant l'expression intriguée et pacifique de cette vache au bord de cette petite route de campagne  , je me suis une fois de plus félicitée  de ne plus participer indirectement à l'abattage de ces  mammifères  si heureux  de vivre !

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

     


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  • Avant de gagner l'Alberta , mon grand-père avait tenu à voir les chutes  du Niagara ...Voici un extraitt de ses souvenirs à ce sujet .

     

    "J'avais tant entendu parler de ces chutes que je ne pouvais manquer de les visiter .

    En sortant de la gare , je demandai à un policeman  le meilleur moyen de voir tout .

    "Tenez , me répondit-il , prenez donc cette voiture de place ,c'est ce qu'il y a de plus commode et de moins cher !"

    Je remerciai l'obligeant policier et je m'installai confortablement sur les coussins .

    Tout doucement on traversa la ville  , puis des promenades splendides .

    Depuis un moment , j'entendais un bruit sourd , lorsque la voiture s'arrêta devant un bazar ."Entrez là , vous trouverez un point de vue superbe  !"

    Je suivis ce conseil et fus aussitôt assailli par de charmantes jeunes filles qui vendaient des souvenirs , des cartes , des oriflammes et mille autres babioles dont je n'avais que faire .

    J'avais beau protester et me débattre , on ne me lâchait pas . Enfin , pour obtenir ma délivrance , je cédai au sourire et au français de l'une de mes tenaces adversaires et lui achetai une épingle de cravate " merveilleuse, montée spécialement pour l'honorable magasin et garnie d'une pierre unique au monde trouvée dans les cataractes ! "

    Ma gentille vendeuse me conduisit alors au fond de la boutique et poussa une porte .

    J'abordai sur une sorte de terrasse et là , appuyé contre une balustrade , je pus admirer dans un nuage de vapeur une quelconque chute d'eau et une haute cheminée d'usine .

    Philosophiquement , je regrimpai dans la voiture .

    Deux minutes plus tard , nouvel arrêt , nouveau bazar .Impossible de passer à côté , il fallait entrer .

    Ce fut le même assaut .On m'offrit d'affreux petits sacs de dame pyrogravés .Je me décidai pour une autre épingle de cravate .Après tout , je pouvais perdre la première en voyage !

    C'était, bien entendu , exactement la même que la précédente et garantie unique en son genre comme l'autre !

    Après avoir déboursé une seconde fois douze francs sans bénéficier du moindre sourire , il me fut permis d'entrevoir un autre coin des chutes  et un grand panneau commercial .

    ." Les Américains , pensais-je , défient toute concurrence pour l'habileté commerciale :ils en arrivent à vendre les paysages au détail ! " 

    Et je continuai l'exploration.

    Six fois exactement mon cheval savant s'arrêta tout seul devant des bazars et six fois j'achetai une épingle de cravate !...J'en avais pour tout le reste de mes jours !

    Enfin , après avoir parcouru les chutes de haut en bas et même être passé au-dessous , je pus les contempler dans leur ensemble .

    Que vous dirais-je ?Vous n'attendez pas que j'engage une lutte discourtoise avec feu  M .de Chateaubriand  .

    Peu de choses ont changé en somme .Il faut toujours se cramponner aux garde-fous , à défaut de rochers et de branches ;le vertige vous saisit et la voix de l'abîme vous appelle .

    Avec un peu d'imagination , et qui n'en trouverait pas en pareil lieu , ces cheminées deviennent des sapins séculaires , ces usines quelques huttes d'Iroquois et ces câbles électriques des lianes.Quant aux carcajous à queue prenante dont parle le grand poète , ils sont sans doute occupés plus loin  dans la forêt , mais ce n'est qu'un détail ! "

     


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    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...


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    Il faisait si doux en ce début décembre que je décidai d'aller voir ce que devenait un petit étang caché au fond des bois ,

    dans le Livradois Forez - et que je n'avais pas vu depuis longtemps .

    Presque arrivée sur les lieux , j'empruntai le petit chemin raviné qui mène à l'entrée du bois et je fus soudain stupéfaite du spectacle .On aurait dit qu'un cataclysme s'était abattu sur un espace bien délimité .

     

     

     

     

     

     

     

     

    C'était sinistre ,  les arbustes mutilés semblaient avoir saigné et leur sang s'être mêlé à l'eau du petit ruisseau qui chante sa petite chanson pour lui-même ...

     

     

     

     

    Au détour du chemin , je compris qu'on défrichait et que ce spectacle de désolation que je venais de voir était le prélude à l'arrachage .

     

     

     

     

    Je m'enfonçai dans le bois jusqu'à l'étang .

     

     

     

     

    Ses reflets d'arbres en rangs serrés  manifestent un bel élan vital ...

     

     

     

     

     

     

    Et pourtant , çà et là , il y  a des arbres  qui souffrent . Un doigt accusateur les a désignés pour être coupés , ils exposent leurs plaies vives et crient leurs souffrances à qui veut les écouter ...

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Et comme si les humains ne suffisaient pas à leur malheur , les lichens profitent de la vieillesse de certains  pour  finir de les étouffer...

     

     

     

     

     

    La contemplation des reflets se charge  d'un peu d'inquiétude ...

     

     

     

     

     

    Mais il faut partir , la fraîcheur de la nuit tombe vite dans ces lieux en décembre ...

    Et on pense à Ronsard  lorsqu'il parcourait les forêts "hautes maisons des oiseaux bocagers "

    " Ecoute bûcheron ,arrête un peu le bras;

    Ce ne sont pas des bois que tu jettes à bas ;

    Ne vois-tu pas que le sang , lequel dégoutte à force ,

    Des Nymphes qui vivaient dessous la rude écorce ?

     

     

     

     


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  • Ici et là dans le Puy-de-Dôme ...

    Photos de Sylvain  qui a délaissé Nikon et Canon - ce qui désole certains -  pour expérimenter  un  hybride Fuji X-T1 .

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     

    2015 faisait ses adieux...

     

     

     


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