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Le dormeur du val .
C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement au herbes des haillons
D'argent ; où le soleil , de la montagne fière ,
Luit ; c'est un petit val qui mousse de rayons .
Un soldat jeune , bouche ouverte , tête nue ,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu
Dort . Il est étendu dans l'herbe sous la nue ,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut .
Les pieds dans les glaïeuls , il dort souriant comme
Sourirait un enfant malade , il fait un somme .
Nature , berce-le chaudement , il a froid .
Les parfums ne font pas frissonner sa narine ,
Il dort dans le soleil , la main sur la poitrine
Tranquille . Il a deux trous rouges au côté droit .
Arthur Rimbaud .
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Commentaires
Superbe billet en ce 11 novembre.
Ce poème est tellement beau...
Bises Sophie et bonne journée
merci c'est un bel hommage
à tous ces héros de guerres disparus trop jeunes
bises Sophie
kénavo
bonjour,
bel hommage, à ces soldats de l'impossible qui ont défendus nos couleurs.
bonne journée
à bientôt.
Bonjour Sophie,
Je suis originaire de Picardie : cimetières militaires un peu partout, Chemin des Dames, wagon de l'Armistice, creutes en pagaille, jeunes hommes morts et disparus dans la famille, ce poème me parle...
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Lundi 11 Novembre à 12:07
Et moi de la région de Sedan ...
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Une référence du souvenir que ce poème si émouvant.
Juste deux points rouges sur le côté.
Et la mort donnée par le sort funeste.
Me souviens du principal de notre collège qui avait récité par ♥ ce poème.
Un départ à la retraite d'une collègue de Français.
À toi, bonne journée du souvenir. > Yann
Bonjour Sophie, une manière originale de rendre hommage aux nombreux disparus pour la patrie.. bravo pour les compositions et les belles couleurs.
Je me suis plongée dans le devoir de mémoire en honneur d'un grand oncle mort au combat, et d'un grand père gazé et malade à vie. La guerre est une horreur, et ce poème en exprime bien l'absurdité. Le 11 novembre me fait toujours penser au poème d'Aragon mis en musique par Léo Ferré, "Tu n'en reviendras pas"
Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places
Déjà le souvenir de vos amours s’efface
Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri
bonsoir Sophie , eh bien ce beau poème je le découvre avec toi , de nom oui ... mais ?
et 2 très belles photos recherchées j'aime beaucoup gros bisous a+
Je me souviens de l'étude de ce poème à l'école normale.
La fin, inattendue, m'avait marqué !!!
Bon mardi ( très sombre ), Sophie
Bonjour Sophie,
Je me disais bien que ce titre me rappelait quelque chose. Et en ma qualité de président des associations d'anciens combattants du Jura, je ne peux que te remercie de rendre ainsi hommage à nos valeureux anciens morts ou blessés au champ d'honneur, sans oublier ceux qui ont échappé à la grande faucheuse.
Merci.
Bises
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Bonjour Sophie,
Un bel article hommage en cette journée du 11 novembre.
Bise et bonne journée.