•  

    Même dans une petite ville de la France profonde , quand on veut faire ses courses  on est souvent obligé de se garer à perpette .

    Quand on doit emprunter les vieux cartiers , et qu'ils sont sympathiques , ce n'est pas désagréable , il y a toujours quelques  petites surprises à glaner si on est de bonne humeur ...

     

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

    Les petits riens pleins de charme .

    L'automne est la saison où les courges apparaissent au menu : potimarrons , butternuts , pâtisson et j'en passe .

    Leur effet décoratif est assuré . Ici , pas besoin de dépenser une somme folle pour avoir un effet années 70 avec cette belle couleur orange .

     

     

    Cette fenêtre reflète toujours les saisons :

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

     

    Pas de jaloux !

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

    Un peu plus loin , ce passe-muraille se croit encore au printemps :

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

    Mais bientôt , il n'aura plus sa mini-marquise :

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

    Enfin je passe devant la fontaine de Cérès .

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

    La déesse commence à soupirer in petto après une petite laine , du haut de sa colonne !

     

    Les petits riens pleins de charme .

     

     

     

    Et pour rentrer chez moi , je fais un peu l'école buissonnière dans la campagne environnante .

     

    Les petits riens pleins de charme .


    16 commentaires
  •  

    Le Week-end , un thème , un tableau .

     

    Le thème de la quinzaine : "Un peu de love et de tendresse ."

    Très agréable de faire des recherches pour l'illustrer , aux antipodes de  la violence  qui règne ici et là dans notre monde actuel et qui rôde  un peu partout , toujours prête à se déchaîner ..

    J'ai choisi pour cette semaine l'expression de la tendresse maternelle , ce sentiment merveilleux dont nous avons été l'objet et qui , lorsque nous notre tour est arrivé de l'éprouver , a donné de la profondeur à notre vie et une douceur nouvelle .

    Je vous propose un des nombreux tableaux de Mary Cassatt qui a beaucoup traité ce sujet et avec beaucoup de bonheur .

     

     

    Le Week-end , un thème , un tableau .

    Mary Cassatt . Caresse maternelle . 

     

    Mary Cassatt (1844-1928) est , avec Berthe Morisot , une des rares femmes - peintres de l'époque des Impressionnistes dont elle subit l'influence sans toutefois  adhérer tout  à fait à ce mouvement.

    Américaine née dans une famille d'origine française , elle voyagea en Europe dès l'enfance  et elle passa sa vie adulte à Paris .

    Elle s'était liée d'amitié avec Degas qui lui ouvrit les portes des expositions.

    Alors qu'elle ne  se maria pas et qu'elle n'eut jamais d'enfant , ses thèmes de  prédilection furent les maternités ,  les scènes où elle pouvait peindre et rendre sensible de la tendresse reliant deux êtres .

    Dans ce tableau , la lumière intense dans laquelle baignent la mère et l'enfant , le jaune chaleureux du canapé sur lequel ils sont assis expriment l'intensité de cet instant de bonheur partagé.Ils ne sont attentifs qu'à leurs sentiments , le monde extérieur s'efface . Un tableau éclatant ,sincère ,  plein de jeunesse  .

     

    En voici un autre , d'une grande intensité et d'une pureté merveilleuse .

     

    Le Week-end , un thème , un tableau : tendresse et amour . 1 .

    Mary Cassatt  . Mère et enfant .

     

     


    19 commentaires
  •  

    Ce four banal très bien conservé se situe dans un hameau au-dessus de Saint-Victor-la-Rivière dont je vous ai déjà parlé , avec son église d'allure sévère qui abrite une très belle Vierge en majesté .

     

     

    Saint-Victor-la-Rivière   , village de moyenne montagne situé à 720 m d'altitude.

     

     

     

     

     

    L'église , d'aspect sévère , date pour l'essentiel du XIIème siècle .Elle a été rénovée et elle renferme la copie d'une très ancienne Vierge en Majesté dont un curé du XIXème siècle  s'était défait au profit de statues sulpiciennes en plâtre à la mode à l'époque. Cette Vierge s'est retrouvée au Musée Lorrain de Nancy mais on n'a pas pu faire valoir de droit de restitution parce que les choses avaient été faites dans les règles .C'est donc une copie fidèle qui a été faite pour l'église de St Victor qui en était , preuves à l'appui , la très ancienne propriétaire .

     

     

    Le four banal du Breuil .

     

     

    Le four banal du Breuil .

     

     

    J'avais découvert le hameau du Breuil au printemps  et le four entouré de roses trémières ne paraissait pas son âge .

     

     

     

     

    Ce four était autrefois  un des éléments importants dans la vie du hameau  , avec la fontaine - abreuvoir et le lavoir . Je n'ai jamais réussi à photographier l'ensemble à cause des voitures en stationnement : je déteste  les anachronisme qui gâtent le charme .

     

     Je voulais voir comment lui allaient ses habits d'automne mais là encore je n'ai pas pu faire une photo d 'ensemble : toujours des voitures  et on était en train de faire le plein d'eau d'un gros camping-car . Ce sera pour une prochaine fois !

     

     


    11 commentaires
  •  

    Avant-hier  il faisait beau et surtout il y avait un ciel nuageux avec plein de nuances qui méritait qu'on cherche un joli paysage à mettre dessous .

    Je suis donc sortie .

    Dans un village voisin , j'ai aperçu l'alambic qui venait d'arriver pour être opérationnel le lendemain ...

     

     

     Les amateurs de saucissons cuits au marc allaient encore se régaler !

    Il en existe encore de beaux des alambics mais j'ai oublié de regarder le calendrier de leur passage dans différents villages et maintenant c'est trop tard pour la saison .

    Je prends souvent la direction du sud parce que c'est la partie du département que je préfère , et en passant j'ai eu envie de monter au village perché du Broc .

    Et sur la petite route étroite , au sortir d'un virage ,  la cata : la boîte de vitesses a cassé , sans signes avant-coureurs . Un dimanche , week-end prolongé  du 11 novembre , difficile de faire mieux ! Et j'avais oublié mon portable !

    Voilà, voilà . En attendant les secours , il ne me restait plus qu'à espérer que le frein à main ne lâche pas dans cette pente  !

    Enfin bref , j'ai eu tout le temps de faire une photo de la vue - mais le coeur n'y était plus trop !

     

     

    Le village de Nonnette .

     

     


    13 commentaires
  •  

     

     

     

    C'est un trou de verdure où chante une rivière

    Accrochant follement au herbes des haillons

    D'argent ; où le soleil , de la montagne fière ,

    Luit ; c'est un petit val qui mousse de rayons .

     

    Un soldat jeune , bouche ouverte , tête nue ,

    Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu

    Dort . Il est étendu dans l'herbe sous la nue , 

    Pâle dans son lit vert où la lumière pleut .

     

    Les pieds dans les glaïeuls , il dort  souriant comme

    Sourirait un enfant malade , il fait un somme .

    Nature ,  berce-le chaudement , il a froid .

     

    Les parfums ne font pas frissonner sa narine , 

    Il dort dans le soleil , la main sur la poitrine

    Tranquille . Il a deux trous rouges au côté droit .

    Arthur Rimbaud .

     

     

     

     

     

     

     

     


    17 commentaires
  •  

    Le week_end , un thème , un tableau : la maturité . 2 .

     

    J'ai choisi cette fois un tableau allégorique de Caspar David Friedrich , peintre romantique allemand (1774-1840) .

     

    Le week_end , un thème , un tableau : la maturité . 2 .

    Les âges de la vie  (Die Lebenstufen ) 1834 .

     

     

    Aux cinq bateaux qui ont pris la mer et que l'on voit voguer à distance plus ou moins lointaine  correspondent les cinq personnages qui se trouvent sur le rivage.

    Le plus proche du spectateur , un personnage âgé s'appuyant sur sa canne , est l'objet de l'attention d'un homme dans la force de l'âge qui le regarde avancer vers lui tandis que deux enfants près d'une jeune femme assise à leur côté sur le rocher veille sur eux . Scène familiale sans doute , on sent une grande interaction entre les personnages .

    Les  deux petits bateaux qui viennent tout juste de prendre le large représenteraient les enfants , au bateau le plus proche correspondrait   la mère dans toute la force de sa jeunesse et son importance .Les deux derniers voiliers figureraient les deux hommes et  celui  qui va bientôt disparaître à l'horizon , ce serait l'homme âgé qui  va s'en aller vers l'inconnu , incertain comme la mer - mais le peintre avait la foi ce qui peut être l'aidait à accepter le déclin  . Certains voient l'expression de cette foi dans la grande croix formée par les mâts du grand voilier-et qu'on verrait mieux si j'avais trouvé une meilleure photo de ce tableau .

    Il y a dans cette oeuvre  harmonieuse  une grande sérénité , même si elle est un peu mélancolique , une acceptation de ce déroulé inéluctable : la vie a été donnée et continuera , il faut profiter de l'instant fugace  comme ce jour qui décline .

    Devant ce tableau on pense au vers de Baudelaire  :" Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir " (Harmonie du soir )

     

     


    17 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique