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Par pulsatilla le 8 Novembre 2024 à 12:27
Cette année l'automne joue à cache-cache, il faut aller le chercher là où il aime se parer et s'attarder .
La chapelle (ronde) de Saint Gorgon est en beauté .
D'aprèscequej'ai lu dans l'église de Compains , Saint Gorgon, officier romain converti au christianisme , fut martyrisé sous Dioclétien et montra une résistance extraordinaire aux supplicesqui lui furent infligés . Ses reliques ont été ramenées en France par les seigneur de Brion , François de Montmorin , et elles se trouvent dans leur châsse dans cette église , où un vitrail et une statue le célèbrent aussi .Il était invoqué contre l'eczéma et les coliques des animaux .
Comme une araignée géante ...
Malgré le temps ensoleillé et la température douce qui nous feraient oublier que nous sommes en novembre , les piquets neige ont fait leur apparition et la fontaine-abreuvoir de La Godivelle a mis son bonnet .
Lumière changeante ...
Deux malheureux faisans , complètement inconscients de ce qui les guette erraient indécis en bordure d'un pré .
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Par pulsatilla le 6 Novembre 2024 à 11:45
Pensées pour durer ou reflétant l'humeur du moment , teintées d'humour , accueillantes , pimpantes , romantiques , portant beau , elles sont très variées et les découvrir au détour d'une rue est toujours un plaisir.
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Par pulsatilla le 5 Novembre 2024 à 11:17
Au centre d'un village à une dizaine de km de Clermont , qui est resté typique .
" Il y a a des maisons où les chansons aiment entrer ." Félix Leclerc .
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Par pulsatilla le 4 Novembre 2024 à 06:00
L'église de Colamine ( XI ème -XII ème siècles ) isolée en plein champ près d'une ferme veille toujours sur son très vieux cimetière dont les tombes d'un autre âge ont été bien malmenées par le temps et les intempéries .
Passant par là hier j'ai eu la curiosité d'en pousser le portail qui a grincé dans le silence et de faire quelques pas dans cet espace pentu et accidenté où l'herbe était encore bien verte .
D'improbables roses trémières qui ont dû se semer toutes seules mettaient ça et là une note d'un rose tendre .
Certaines tombes quoi que vieilles de plus d'un siècle avaient été fleuries et j'ai trouvé cela merveilleux et touchant : vous n'êtes pas vraiment mort tant qu'il existe un être vivant qui pense encore à vous même si l'existence du commun des mortels finit toujours par se résumer à nom dans un registre d'état civil et trois dates : naissance , mariage , décès .
La croix de peste dans le soleil attirait le regard .
Il y a à l'intérieur de l'église , un saint Roch du XIII ème siècle qui a dû lui aussi être beaucoup prié lors des épidémies de peste noire, notamment celle de 1347-1348 ;
Revenons aux choses plus prosaïques .Le sentier qui mène à l'église est bordé de prés où paissent les vaches.
Au retour , elles étaient là , près de la clôture : pas souvent qu'elles voient passer du monde en dehors des mois d'été , il fallait en profiter !
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Par pulsatilla le 2 Novembre 2024 à 06:00
C'est Fardoise qui a choisi le thème et elle nous propose un parallèle entre l'automne bien installé et l'automne de la vie :"Ce n'est pas forcément la vieillesse mais un bel âge , celui de la maturité " dit-elle .
Personnellement ce sont plutôt les paroles de la chanson écrite par Raymond Queneau que chantait Juliette Gréco qui me viennent à l'esprit . Elles se terminaient par cette exhortation :
Les beaux jours s'en vont
les beaux jours de fête
soleil et planètes
tournent tous en rond
mais toi ma petite
tu marches tout droit
vers c'que tu vois pas .
Très sournois s'approchent
la ride véloce
la pesante graisse
le menton triplé
le muscle avachi
Allons cueille cueille
les roses les roses
roses de la vie
et que leurs pétales soient la mer étale
de tous les bonheurs
allons cueille cueille
si tu le fais pas
ce que tu te goures
fillette fillette ce que tu te goures .
En automne , la végétation décline lentement et se meurt en beauté , la campagne est saupoudrée d'or , la silhouette des arbres s'affine avec élégance . Et au printemps , tout cela renaîtra .
Rien à voir avec la maturité qui précède vieillesse humaine .
Et cependant pour moi c'est bien là , dans la vie qui va se perpétuer , que peut se situer le parallèle qu'on peut faire - et que je vois représenté dans ce tableau que je vous propose aujourd'hui :
Hans Baldung .1544 .
Les sept âges de la femme .
Huile sue bois de tilleul
Il y a là une acceptation courageuse et souriante du vieillissement , parce que ce qui unit ces femmes qui se tiennent par le bras, formant une chaîne , ce dont elles sont fières , ce qui sauve tout , c'est la transmission de la vie . La plus âgée se tient sur l'arrière , pâle et grave , déjà un peu effacée et elle contemple sereinement la vigne , symbole de fertilité , sous un ciel serein et dans une lumière crue et sans complaisance .
Hans Baldung ( env. 1544-1545 ) est un graveur , dessinateur , peintre et vitrailliste allemand de la Renaissance .Il fut élève de Dürer . Il a beaucoup vécu à Strasbourg où il est mort un an après avoir peint ce tableau .
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