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    Les longicornes ( cerambycidae ) sont des coléoptères ( insectes qui se caractérisent pat leurs ailes antérieures coriaces qui protègent comme un étui les ailes postérieures qui ,  elles ,  servent à voler ).

    Ils ont de longues antennes  qui s'insèrent sur des tubercules saillants et qui sont plus longues chez le mâle que chez la femelle . Ces antennes peuvent dépasser la longueur du corps .

    Ils se nourrissent de pollens et de feuilles mais la plupart prennent peu de nourriture à l'état adulte , vivant sur les réserves accumulées à l'état larvaire . Leurs larves sont presque toutes  xylophages ; leur vie larvaire est longue .

     

    J'en vois peu pour l'instant par rapport aux autres années .

    Cependant , deux ont fait comme chaqueannée une courte halte dans  le jardin .

     

    L'anaglyptus mysticus ou clyte théologien .

      

    Deux longicornes .

     

     

    Deux longicornes .

     

     

    Deux longicornes .

     

     

    Deux longicornes .

      

     

    On peut l'observer d'avril  parfois jusqu'en août ., sur les fleurs d'aubépine , les spirées , les ombellifères .

    Il mesure de 10 à 12 mm.

    Il a deux bosses à la base des élytres , qui  est rouge ,  l'apex  est gris .Entre les deux il y  des bandes de pilosités  gris clair formant des dessins variables ;

    Le thorax est noir .

     

     

    Le cerambyx scopolii ou petit capricorne .

     

     

    Deux longicornes .

     

     

    Deux longicornes .

     

    On peut le voir d'avril à juillet-août.

    Il est diurne , il apprécie le soleil et butine les aubépines , le sureau , les ombellifères . Ses larves sont xylophages.

    Il est entièrement noir et mesure 17 à 28 mm.

    Son pronotum et ses élytres sont granuleux .

    Ses antennes font deux fois la longueur du corps chez le mâle .

     

     

     

     


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    Allez , la mangeuse de misérables bicottes que je suis en a a terminé de ses réflexions absconses et retourne à ses amours , au fond de son jardin ou au creux des petits chemins .

    Les petits bijoux que la nature nous offre quand le soleil est là sont  un si joli spectacle que j'espère ne pas trop trahir leur beauté  mais il  manque le son pour certaines ( les cétoines gourmandes ),dont le vol n'est pas trop discret et la merveilleuse légèreté du vol pour les autres , qu'ils soient doux comme une caresse ou brillent comme des bijoux .

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je n'ai pas réussi à identifier la bestiole qui construit ces cocons accrochés aux brins d'herbe le long de fourrés à proximité de la rivière Allier . Guêpe maçonne ? Araignée ? Autre ? Quelqu'un pourrait-il m'éclairer ?

     

     

     

     

     

     

     

    Ils semblent être constitués de terre et de salive et tiennent prodigieusement bien à leur support .

    Yannn vient de me suggérer l'agroeca ( brunnea ) .Je pense qu'il a raison , et du coup j'ai fait sa connaissance : c'est une araignée qui tisse d'abord un cocon pour protéger une cinquantaine d'oeufs et qui ensuite se donne un mal fou pour le protéger en confectionnant un crépi à base de boue . 


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    Aperçue fugitivement au bord d'un sentier menant à un petit étang , cette libellule à quatre taches :

     

     

    Petit bijou .

     

     

    Petit bijou .

     

     

    Petit bijou .

     

    On comprend que de telles beautés  aient inspiré des artistes passionnés par les merveilles de la nature, comme le Nancéen Emile  Gallé (1846-1904) , industriel , maître verrier , ébéniste et céramiste , dont la devise inscrite à la porte de son atelier était : " Nos racines sont au fond des bois, parmi les mousses , autour des sources " .

     

    Petit bijou .

     

     

    Petit bijou .

     

     

    Petit bijou .

     

     

    Petit bijou .

     

     

     

    Petit bijou .

    La femme -libellule , agrafe  pour corsage .

     

     

    Petit bijou .

     

     

    Les libellules ont fait rêver bien d'autres artistes ...

     

     

    Petit bijou .

    Gustave Moreau  (1826-1898 ). Libellule .

    Aquarelle .

    Femme enlevée par une sirène-libellule ?

     

     


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    Les hibiscus qui se languissaient sans  pluie ou presque ces dernières années ont retrouvé la santé cette année avec tout ce  qui  est tombé et ils ont un feuillage bien vert et bien dru Si les futures fleurs ne sont pas encore en bouton , il y a tout de même des insectes qui viennent y  faire  une courte halte .

     

     

     

     

     

    Mais il y en a  qui s'y prélassent longuement au soleil  tous les jours   à heures précises , le matin , et qui restent  invisibles tout l'après-midi : ce sont de petites mouches bien placides , aux mouvements assez lents : les platystoma seminationis .

    Elles sont de petite taille (env. 5mm) . Leur corps est court , oblong , leur thorax  noir , leur abdomen noir moucheté de blanc sur le dessus et jaune pâle dessous ; les ailes sont gris foncé avec des points blancs . La tête est aplatie et la trompe très grosse , genre masque à gaz ... Les yeux sont brun-rougeâtre et séparés chez le mâle comme chez  la femelle .

     

     

     

     

     

     

     

     

    En voici une très exceptionnellement sur les iris d'à côté

     

     

     

     

     

     

    A quoi bon photographier des insectes si ce n'est pas pour mieux les connaître ? Je cherche , je fouine pour les identifier , déjà , et après pour en savoir plus .S'étonner et pourquoi pas , s'émerveiller , ce sont les petites pépites de chaque jour quand on est curieux .

     

    Concernant cette petite mouche , j'ai lu qu'en période de reproduction , le mâle et la femelle se livraient à une parade nuptiales et se touchaient avec leur grosse trompe ,  comme s'ils s'embrassaient ..

    Et il se trouve qu'en ce moment , les mâles sont très entreprenants - et tombent parois sur un bec .

    Je me suis donc plantée en observation  .

    Ce que j'ai vu ce jour là , c'est un mâle qui tournait de façon rapprochée autour de la femelle puis lui grimpait dessus . D' une secousse , elle s'en dégageait et le manège recommençait plusieurs fois de suite , sans toutefois que madame cherche à s'esquiver ..Peu à peu ,  l'attitude de la femelle changeait : elle inclinait  légèrement son abdomen sur le côté et le mâle lui en explorait longuement l'extrémité avec sa trompe avant de lui monter dessus à nouveau dès qu'elle se redressait . Le manège a duré un bon moment un bon  moment avant que Monsieur n'arrive à ses fins ! Mais de pas "baiser sur la trompe " avec ce couple -là du moins !

    J'avais pris soigneusement  des photos de toute la scène et j'étais ravie de mon exploit !

    Arrivée - sur un petit nuage -  devant mon PC et voulant extraire la carte , catastrophe   je l'avais oubliée ! Voilà ,  tout cela pour rien !

    Le lendemain matin , je suis retournée à mon poste d'observation mais en vain : le couple que j'ai vu était beaucoup plus placide - ou j'arrivais trop tard !

     

     

     

     

     

    En désespoir de cause , j'ai trouvé sur Internet une superbe  vidéo de la même scène mais avec  une grosse différence : le "baiser" est bien là !

    Et fougueux !  :  File:Platystoma seminationis copula lang.ogv-wikimedia

     

     

     


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    Au mois d'août cet été , deux sympétrums striés sont venus en villégiature dans le  jardin .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

    Je suis à deux km de la rivière Allier et je ne vois pas ce qui les a attirés .

    En tout cas j'étais ravie de leur présence .

    Ils se posaient  tous les matins vers 11 H avec le soleil sur un rameau sec d'un rejet de lilas pour y rester un long moment .Ils repartaient pour revenir dans la soirée quand le soleil redescendait sur le lilas .

    Ils n'étaient pas farouches et à condition de ne pas avoir de gestes brusques , je pouvais les observer tranquillement .

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

    Ils semblaient m'observer et c'était fascinant de les regarder bouger  leur tête parfaite et très très mobile .

    De vrais petits  extra-terrestres avec leur regard minéral .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

    Un autre détail m'a intriguée cet été : toutes les exuvies de cigales accrochées au lierre qui grimpe sur le tronc de certains des vieux conifères .Toujours sur la partie basse du tronc et sur la face ouest . Une bonne vingtaine . Le bizarre , c'est que personne ne les ait entendues chanter . Que sont-elles devenues ? Je n'utilise aucun pesticide , rien de chimique ne peut leur avoir été nuisible , chez moi tout du moins .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

    Il y avait en début de printemps une invasion de pucerons sur les hibiscus et sur les feuilles d'un bébé noyer qui a vu le jour à partit d'une des noix enterrées par un rongeur . 

    Les autres années je douchais  les pucerons noirs de l'hibiscus  au savon noir , là je n'ai rien fait car j'avais remarqué la présence de quelques coccinelles et de leurs  larves   .Elles ont fait un travail d'expert : magique !

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

    Sur le noyer , ce sont les fourmis qui ont exterminé  les intrus blancs .

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

    Petites tranches de vie au jardin en été .

     

     

     


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    Un article pas trop de saison , mais pourquoi s'enfermer dans l'hiver ?

    Un petit tour sous le soleil au jardin ?

    Voici  une jolie mouche bien utile puisque sa larve se nourrit avec voracité de matières organiques en décomposition et fait merveille dans le compost.

    Les larves sont très riches sur le plan nutritionnel, en particulier en protéines et en lipides et elles sont donc élevées comme base alimentaire en

    aquaculture de poissons ou dans les élevages de porcs ou de poulets.

    Par ailleurs , certains fabricants les intègrent dans l'élaboration des croquettes pour les chats  et les chiens.

     

    Elle mesure de 15 à 20 mm de long .

     

    Elle a la tête et le thorax noirs et ses yeux sont tachetés . Ses antennes sont deux fois plus hautes  que sa tête .

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    Ses pattes sont noires avec des tarses blanchâtres ou jaunâtres et la moitié basale des tibias jaune pâle .

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    Elle a parfois l'extrémité de l'abdomen rouge .

     

    L'hermétie brillante .

     

    Elle est venue cet été faire sa toilette  le matin sur l'hibiscus , à l'heure où il était au soleil mais que la chaleur n'était pas excessive .Et c'était long et minutieux 

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    L'hermétie brillante .

     

     

    Surgissait parfois aussi une toute petite mouche aux couleurs vives , rapide et fugace  . Mais celle-ci , bien que très jolie , n'est pas très recommandable : sa larve se nourrit de la pulpe des cerises à l'intérieur desquelles elle se développe .

     

    L'hermétie brillante .

    Rhagoletis cerasi , mouche des cerises .

    3 à 4 mm de long .Ailes transparentes ornées de taches sombres , scutellum entièrement jaune .

     

    Je me souviens qu'un jour nous avions été invités à venir dans la soirée cueillir des cerises . Nous en avions dégusté sur l'arbre : un vrai délice .Et on nous en avait donné un gros panier à emporter . Le lendemain , nous nous sommes aperçus que chaque cerise était habitée !


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