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    Pas de gouttières chez moi mais des chaînes qui guident l'eau de pluie jusque dans de grands bacs où on peut choisir de la récupérer ou pas .Je laisse les bacs vides à cause des moustiques qui sont devenus une vraie plaie .

    Or quelqu'un avait dû remettre la bonde car j'ai eu la surprise d'en voir un  à moitié plein . Le dernier orage sans doute ...

    Je me suis assise sur la margelle pour observer ce qui s'y passait .

    D'abord des guêpes venaient se ravitailler en eau : elle veillaient à ne pas se noyer et prenaient appui sur la chaîne .

     

     

     

     

    Des fourmis qui essayaient d'échapper à la noyade sur des brindilles et des feuilles sèches amenées là par le vent et qui leur servaient de radeaux .Elles semblaient s'entraider .

     

     

     

     

     

     

     

     

    Ici et là quelques insectes imprudents , noyés , flottaient à la surface de l'eau .

     

     

     

     

    Et surtout de toutes petites mouches  quittant la mousse humide accrochée aux parois du bac , venaient grignoter ces cadavres .

     

     

     

     

     

     

     

    Mais  l'étrange , ce que je 'avais jamais vu , c'est qu'elles n'arrivaient pas en volant au-dessus de l'eau mais en courant dessus avec la rapidité de l'éclair!

    Je n'en croyais pas mes yeux car en principe , elles ne sont pas équipées pour !

     

     

     

     

     

     

    Du coup , pour les observer de façon un peu plus confortable , je suis allée chercher un petit morceau de viande que j'ai mise sur une feuille déposée sur l'eau .Puisque ces minuscules  bestioles étaient carnivores , elles n'allaient pas bouder ce mets !

    Et ça a marché !

     

     

     

     

     

     

    C'étaient bien des mouches mais lesquelles ?

    J'ai eu beaucoup de mal à trouver quelque piste d'autant que sur Internet je finissais toujours par tomber sur les mouches artificielles vendues pour la pêche !

    J'ai fini par trouver une piste : la lispe tentaculata ?

     

     

    Tout à côté , un escargot attendait des jours meilleurs 

     

     

     

     

    Et un criquet mélancolique qui avait perdu une antenne dans un sauve-qui-peut s'en racontait de bien bonnes !

     

     


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    Coccinelles autochtones , asiatiques , hybrides , si la forme général est la même , parfois cependant légèrement  plus allongée , la taille diffère quelque peu  , en plus ou en moins . La couleur des élytres  varie .ILs sont  rouge vif au rouge orangé , parfois  noirs à points rouges ou rouges à points noirs , parfois ils sont jaunes .Les dessins du thorax sont aussi très variables , en pattes de chat , en M etc. Grande variété également au niveau des taches : forme , régulière ou pas ,   couleur disposition  .

    La coccinelle est très difficile à photographier . Il y a toujours un peu de vent , or elle est très légère et se pose sur des feuilles et des tiges qui bougent au moindre souffle . Mais surtout  dès qu'elle se sent observée , et c'est quasiment instantané , elle n'apprécie pas  et se met à tourner autour de la tige ou elle se carapate  sous la feuille . Il n' y a que lors de l'accouplement qu'elle ne prête pas attention à l'observateur mais alors , contrairement à beaucoup d'insectes , c'est très agité , secoué - adieu la netteté !

     

    Ces photos , je les ai prises sur plusieurs années .

    En 2024 je n'en vois presque pas ...

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     

    Coccinelles , suite et fin .

     

     


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    Voici quelques photos de la vie d'une coccinelle ( Entre 2 et 3 ans en liberté .Guère plus d'un mois en captivité )

      Beaucoup de coccinelles asiatiques , peu d'autochtones hélas .

     

     

    Une vie de coccinelle .

     

     

    Une vie de coccinelle .

     

     

    Une vie de coccinelle .

     

     

    Une vie de coccinelle .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Larve de coccinelle à 7 points .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Larve de coccinelle asiatique .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Cannibalisme .

    Une larve de coccinelle asiatique dévore une coccinelle qui vient juste d'effectuer sa mue imaginale .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Mue imaginale .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Après la mue la toute jeune coccinelle se repose et prend des forces .

     

     

    Une vie de coccinelle .

    La vie quotidienne ...

     

    Une vie de coccinelle .

    La nourriture de choix !

     

     

    Une vie de coccinelle .

    La toilette ...

     

     

    Une vie de coccinelle .

    Et la vie continue ...


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    Vivant symbole de l'été .

     

     

    Elle s'était posée quelques instants sur une branche basse de l'hibiscus .

    Juste assez pour que je sois intriguée par la coloration verte des nervures de ses ailes .

    Sans doute s'agit-il de la tibicina haematodes  forme viridinervis .

     

     

    Vivant symbole de l'été .

     

     

    Vivant symbole de l'été .

     

      

    J'ai encore trouvé  çà et là des dépouilles larvaires de cigales , qui sont très parlantes , comme celle-ci :

     

     

    Vivant symbole de l'été .


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    Quand je suis dans mon jardin ,  je suis souvent intriguée souvent intrigué par ce j'y découvre . 

     

    Ceci par exemple , rigide , comme une barrette ,  m'avait intriguée  : des oeufs , en forme de tonnelets noirs et blanc .

     

     

    Des oeufs de punaises .

    Mais de  de  laquelle ? Vous me direz que tout le monde s'en moque , mais quand on est curieux et qu'on aime chercher , on ne se refait pas 

    Je croirais  qu'il s'agit d'une eurydema .

    Eurydema oléacera  ?

     

     

    Ou ornata ?

     

     

     

    Le pencherais pour cette dernière que je rencontre çà et là au hasard de mes promenades .

    Elle mue cinq ou six fois avant de devenir adulte . En voici un des stades :

     

     

     

     

    Un peu plus loin , ces  oeufs-ci avaient l'air de jolies perles .

     

     

     

    Je les ai surveillés pendant une semaine  pour voir ce qui allait en sortir .

    Finalement , il a plu , il y a eu du vent et j'avais abandonné quand je suis passée  pour vérifier mon hypothèse que ces quatre oeufs avaient disparu . Mais non , ils étaient toujours là et  avaient éclos .Le  vent faisait bouger les petites branches très légères et  trop hautes  pour  bien observer et faire la photo correctement . Dommage , parce que le denier rejeton venait de sortir de son oeuf . Peut-être s'agit de l'himacerus apterus .

     

     

     

     

     Voici maintenant de jeunes punaises diaboliques qui sont encore groupées autour des oeufs dont elles viennent de s'extirper .

     

     

     

     

    Version  adulte .

     

     

     

     

    Pour en finir avec les bébés punaises , voici des larves de nezara viridula . On dirait qu'elles vont exécuter une chorégraphie !

     

     

     

     

    Version adulte . 

     

     


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  • Hier je suis retournée à l'un des endroits où on peut voir des molènes .

    Le soleil tapait fort , il faisait 36° et les moustiques étaient virulents comme jamais malgré  l'ingrédient dont je m'étais  tartiné la peau pour les chasser .

    Il y avait là une seule  molène dont les feuilles avaient été entièrement dévorées . Il y restait accrochées quelques chenilles , celles de la brochette , un peu différentes de celles que je vous ai montrées hier .

    Et lorsque j'ai visionné les photos que j'en ai faites , j'ai cru au premier abord que j'hallucinais .On aurait dit qu'on y avait imprimé soigneusement  des O sur chaque segment abdominal de la chenille !

     

     

     Je suppose qu'il s'agit des orifices par lesquels s'effectue la respiration de la bestiole ?

    Les tiges de la plantes étaient recouvertes d'une sorte de miellat  qui attirait les fourmis .

     

    Sur le chemin , comme tous les ans , il y avait quelques chardons qui ont poussé cette année beaucoup plus haut que d'habitude et se flétrissent bien plus vite .

    Les insectes en sont très friands mais ils sont beaucoup moins variés et moins nombreux cette année , notamment les papillons demi-deuil .

     

     

     

     

    Une zygène , seule et unique de son espèce , se régalait .

     

     

     

    Un des rares silènes .

     

     

    Un robert-le-diable .

     

     

    Tout en haut d'un des chardons , un couple de cétoines , très occupé .

     

     

    Avec un tel inconfort , pas facile de garder l'équilibre !


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