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Par pulsatilla le 9 Août 2022 à 12:48
Une friche au fond du jardin offre à des insectes une petite chance de subsister .
Cette année , il n'y a guère que des carottes sauvages et un éphémère chardon qui y ont poussé .
Actuellement , les carottes se fanent , réduites à un poing fermé .
Mais elles ont donné asile aux ébats des pentatomes rayés , dites encore " punaises arlequins " , ces punaises dont la couleur sert à dissuader les prédateurs : attention , danger , poison !
Au soleil , en pleine floraison , il y a toujours quelques couples en train de (ré)accomplir paisiblement leur principale mission d'adultes : la reproduction .
Si vous ouvrez en ce moment la corolle recroquevillée des carottes moribondes , vous découvrez bien souvent une punaise juvénile , qui se confond avec sa cachette . La nature croyait avoir tout prévu pour la préservation des espèces .
Et parfois , tout au fond , une exuvie , ou même des oeufs .
Les juvéniles commencent à explorer l'extérieur de leurs cachettes
Du fait que seules des punaises ont fréquenté ces fleurs , je suppose que les oeufs aperçus (probablement ouverts et vides ) viennent de l'une d'entre elles , mais laquelle ? En effet , Un autre pentatome , en nombre beaucoup plus restreint , fréquente aussi ces carottes : la punaise des baies .
Quoi qu'il en soit , ces carottes fanées servent encore de nursey !
Le seul criquet du jardin est venu quelques instants en explorateur !
Mais bof ! Les carottes ce n'est pas assez protecteur ! On vous y voit comme les antennes au-dessus du front ! Il a vite déguerpi ! A tout prendre le paillasson hisute de la pelouse , c'est encore mieux !
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Par pulsatilla le 27 Juillet 2022 à 09:42
Je viens d'avoir la surprise de découvrir , accrochée à une tige de lierre grimpant à l'assaut d'un tronc de conifère , cette exuvie .
Je n'en croyais pas mes yeux car j'ignorais totalement la possible présence de cigales dans le Puy-de-Dôme . Et pourtant il m'a semble que c'était la seule identification possible !
Je crois qu'il s'agit d'une femelle à cause de la présence bien visible de l'oviposteur .
J'ai examiné plus attentivement le tronc ...et tous les troncs voisins , du moins à ma hauteur , mais je n'en ai pas découvert d'autres .
Par contre , et sur ce même tronc exclusivement , et accrochées au lierre , il y avait une grande quantité d'exuvies de coccinelles .
Qu'a t-il de particulier ce tronc , pour avoir cette vocation ? C'est toujours sur sa face exposée à l'ouest , dans l'angle d'une haie et dans un endroit ombragé .
Il me reste à savoir de quelle variété de cigale il s'agit , s'il est possible d'en entendre le chant sur Internet , et à tâcher de mieux écouter mon jardin au cas où...
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Par pulsatilla le 26 Juillet 2022 à 11:10
Le buddleia et l'hibiscus sont les seuls arbustes fleuris qui soient encore présentables et tentants pour les quelques butineurs qui restent .
L'hibiscus , c'est appétissant mais quel travail pour faire sa toilette après !
Le buddleia , c 'est beaucoup plus propre mais moins copieux !
Le mage qui apparaît dans les grands conifères
m'a suggéré de regarder de plus près le vulcain .
Le voyez-vous , le chiffre inscrit sur son aile ?
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Par pulsatilla le 21 Juillet 2022 à 12:10
Madame .
Monsieur , avec ses stries androconiales noires ( diffusion de phéromones en période nuptiale )
Une allée forestière . 40° à l'ombre . Un décor de plantes desséchées . Des cardères pas très en forme .Et très peu d'insectes dessus .
Conditions imposées par Dame Nature : quelques photos contre des tiques ! Les bons comptes font les bons amis !
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Par pulsatilla le 13 Juillet 2022 à 11:00
Monsieur Hoplia Coerulea était très occupé à étendre ses pattes pour dégager ses phéromones et se donner toutes les chances de trouver l'âme soeur afin de perpétuer l'espèce .
On aurait dit un bijou accroché à la tige de la fleur , mais il est plus prosaïquement proche du hanneton .
Regardez bien : voyez vous l'ennemi qui s'approche sur cette fleur d'onagre fanée ?
Pas de doute , c'était la misumène variable , qui avait pris la couleur de la fleur ...
Et elle avait faim !
Mais elle aura dû aller s'appovisionner ailleurs ce soir-là , pas de chance que je me sois mêlée de ce qui ne me regardait pas !
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Par pulsatilla le 1 Juillet 2022 à 11:30
Dans mon village tous les bas-côtés du moindre chemin ont été impitoyablement fauchés . La bille à zéro sur la surface la plus large possible .. Encore pire que les autres années . Plus de fleurs sauvages , avec les conséquences que cela implique sur le petit peuple de l'herbe , entre autres .Et d'année en année , quand ça repousse , avant la nouvelle tonte , il n'y a plus guère que des graminées .
Je prends donc la voiture pour aller faire mes petites explorations ailleurs , mais le plus souvent , c'est la même chose .
Avec quelques exceptions : des ilots - miracles .
Comme ici , près d'un château , en pleine campagne .
Sur un massif près du portail , il y avait un couple de flambés très affairés .
Ces papillons , d'une envergure de 70 à 90 mm , sont jaune très pâle avec des zébrures noires dont la ressemblance avec des flammes leur a valu leur nom Plus pratique que l'appellation savante : Iphiclides podalirius .
Les dessins des ailes peuvent varier . La couleur teintée de jaune du fond des ailes paraît blanchâtre en pleine lumière .
Les ailes postérieures se terminent par une queue plus effilée que celle du machaon .
Machaon ( photo 07/2021 )
Les ailes arrière du flambé portent des marques bleutées bordées d'orange qui se rejoignent quand le papillon déploie ses ailes et forment ainsi un oeil.
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