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Par pulsatilla le 4 Mai 2020 à 10:15
Les nouvelles feuilles de l'hibiscus , avec la sécheresse , avaient du mal à grandir mais ce terrain de jeux tout neuf semblait idéal à deux adèles qui marivaudaient au soleil de midi . Monsieur approchait , Madame esquivait mais se reposait tout près ... Leur ballet était très gracieux à observer et les figures en étaient si rapides que je n'ai pas pu photographier ensemble les deux insectes en grand émoi ! La scène a duré , duré ...et puis les deux ont disparu soudain sans que rien ne se soit encore passé !
A l'autre bout du jardin , dans la haie de pyracanthas , sur une grappe de fleurs qui ne sentent franchement mauvais , les cétoines , pas à ça près , ne procédaient pas avec autant de délicatesse !
Monsieur s'approche sans hésitation tandis que madame , imperturbable , continue à se délecter .Il s'installe posément sans rencontrer de résistance tandis que l'élue continue son repas ! Et le scénario se répète là où les fleurs sont les plus denses dt que le soleil est là !
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Par pulsatilla le 29 Avril 2020 à 10:36
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Elle ne manquera de rien pour se nourrir , même s'il y a d'autres convives à gros appétit !
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Par pulsatilla le 27 Janvier 2020 à 11:56
Voici extrait d'un texte de J.H. Fabre ( Souvenirs entomologiques ) à propos de "lou prégo Dieou, la bête qui prie Dieu , comme on dit en Provence ".
Il décrit ainsi la capture d'un hyménoptère :" L'hyménoptère se méfie , se tient sur ses gardes ,mais enfin , de loin en loin, quelque étourdi se laisse prendre .d'un soudain bruissement d'ailes à-demi étalées par une sorte de détente convulsive ,la mante terrifie l'approchant qui dans sa frayeur un instant hésite ;aussitôt , avec la brusquerie d'un ressort , l'avant-bras dentelé se replie sur le bras également dentelé et l'insecte est saisi entre les lames de la double scie .On dirait les mâchoires d'un traquenard à loup se refermant sur la bête qui vient de mordre à l'appât . Sans desserrer la féroce machine , la mante , à petite bouchées , grignote alors sa capture .Telles sont les extases , les patenôtres , les méditations mystiques du Prégo Dieou".
Voici une ironie bien sévère pour la mante . Nous les humains nous faisons trop souvent pire à l'égard des animaux que nous consommons .
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Par pulsatilla le 25 Octobre 2019 à 10:24
C'est la seule mante religieuse rencontrée cet été .
Les insectes n'ont guère eu la possibilité de poser à leur avantage sur des végétaux sains , tout ayant été vite grillé par la chaleur , la sécheresse et le vent .
Les Grecs avaient déjà baptisé la mante " prophétesse , devineresse " . C'est de ce mot qu'est tiré son nom . De là à ajouter "religieuse" ,l'association d'idées était facile vu la posture qu'elle adopte souvent .
On sait qu'il lui arrive de dévorer le mâle (plus petit qu'elle) lors de l'accouplement (qui se poursuit néanmoins !) .
Dans un article vu sur le Net , Jean - Luc Eluard plaisante à ce sujet :"Certaines y verront la propension masculine à se passer de cerveau lorsque le reste fonctionne !"
Plus sérieusement , il avance une hypothèse sur ce comportement ."En acceptant de distraire la femelle en se laissant dévorer , le mâle permettrait à ses spermatozoïdes d'avoir plus de temps pour s'écouler ." En somme , il se sacrifierait pour la perpétuation de l'espèce .
On avait pensé à une nécessité biologique , mais apparemment cette explication est abandonnée .
Cet acte cannibale n'est pas systématique et se produit surtout lorsque l'insecte est en captivité (voir plus bas ce que dit Pascale dans les commentaires )
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