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    L'été s'en va , sur la pointe des pieds  , mission accomplie .

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

    Fin d'été .

     

     

     

    Fin d'été .

     

     

     

     

     

     


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    Nous sommes ici fin août , le long de  de deux petits étangs qui ne drainent pas les foules et c'est précieux .

    L'endroit est sauvage et cela paraît encore plus austère quand le soleil a grillé toute la végétation , que les étangs sont bas et dégagent une odeur forte .

    Disette .

     

    Disette .

     

    Disette .

     

    Disette .

     

    Quand on arrive , il se peut parfois qu'on fasse s'envoler à grand bruit d'ailes un héron  ou un  canard qui n'aiment pas être dérangés .

     

    Disette .

     

    Après ,  tout est désert . Pas un chant d'oiseau , rien qui bouge .

    Autrefois j'y promenais mes teckels que j'étais obligée de tenir en laisse car ils disparaissaient volontiers à la poursuite d'un des lapins de garenne dont on voyait les traces partout , notamment des grands ronds de crottes suite sans doute à d grands conciliabules !.

    Aujourd'hui je pourrais les lâcher sans problème !

     

    Disette .

     

     

    Disette .

     

    Pas une plante à fleurs qui soit en vie  mais soudain  quelques touffes de grandes fleurs sèches  brillent d'un éclat métallique dans le soleil...

     

    Disette .

     

    Et dessus deux abeilles charpentières qui espèrent y puiser de quoi satisfaire leur appétit ...

     

    Disette .

     

    Disette .

     

    Disette .

     

    Disette .


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  • Despotique , pesant , incolore , l'Eté

    Comme un roi fainéant présidant un supplice

    S'étire par l'ardeur blanche du ciel complice 

    Et bâille .L'homme dort loin du travail quitté .

     

    L'alouette au matin , lasse , n'a pas chanté

    Pas un souffle , rien qui plisse

    Ou  ride cet azur implacablement lisse

    Où le silence bout dans l'immobilité .

     

    L'âpre engourdissement a gagné les cigales

    Et sur leur lit étroit de pierres inégales 

    Les ruisseaux à moitié  taris ne sautent plus .

     

    Une rotation incessante de moires

    Lumineuses étend ses flux et ses reflux ...

    Des guêpes ,  çà et là , volent , jaunes et noires .

     

    Paul Verlaine  . Allégorie .

     

    C'est un poème qui dépeint déjà  très bien  nos étés actuels .

     

    Voici pourtant quelques souvenirs de fraîcheur délicieuse ...

    Trouvée  alors sans faire beaucoup de kilomètres

     

    Un peu de fraîcheur ?

     

    Un peu de fraîcheur ?

     

    Un peu de fraîcheur ?

     

    Un peu de fraîcheur ?

     

    ou un peu plus loin :

     

     

    Un peu de fraîcheur ?

    Saint -Julien - des - Chazes  (Alllier)

     

     

    Aimeriez-vous un peu de  fraîcheur ?

     

     

    Un peu de fraîcheur ?

    ça c'est MOA , la belle Mme  Colvert ,  en train de patauger dans les remous  à la ZH du lac d'Aydat  en 2017 ! Nous y étions encore nombreux à l'époque !

     

     

    ( PS : pour lui donner encore la parole , j'ai vérifié : il est probable qu'elle soit encore de ce monde , le colvert pouvant vivre jusqu'à 25 ans ! )

     

     


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    C'était début juillet .

    Le long d'un petit chemin forestier qui conduit à un étang prolongé d'un côté par une petite mare .

    Depuis quelques années de sécheresse ,  le rivage de l'étang recule , la végétation gagne du terrain 

     

     

    Avant la canicule .

     

     

    La petite mare est cette année réduite à sa plus simple expression .

     

     

    Avant la canicule .

     

     

    Autrefois on y voyait des libellules

     

     

    Avant la canicule .

    Libellula quadrimaculata  .

     

    Avant la canicule .

    Libellula depressa . 

     

    Et, avec un peu de chance et en se faisant discret  ,   quelque  crapaud  sonneur

     

     

    Avant la canicule .

     

     

    et bien sûr des grenouilles ...

     

     

    Avant la canicule .

     

     

    Mais tout cela , c'était avant .

    Pour en revenir au chemin qui y mène , les fleurs  étaient rares cette année à cause de la sécheresse .

     

     

    Avant la canicule .

    Coronille . 

     

     

    Avant la canicule .

    Chicorée sauvage . 

     

    Sur les orties , pas de coléoptères visibles , pas d'araignées non plus .

    Les reines des prés n' attirent pas les insectes , pas plus que les campanules !

     

     

    Avant la canicule .

     

     

     

    Avant la canicule .

     

     

    Quelques papillons peu nombreux voletaient , mais on est loin de la diversité d'autrefois . Sur les cardères encore un peu fleuries  , sur les rares chardons et un peu sur les eupatoires ...

     

     

    Avant la canicule .

    Tabac d'Espagne . 

     

     

    Avant la canicule .Ochlodes  . 

    Ochlodes sylvanus .

     

     

    Avant la canicule .

    Carte géographique . 

     

     

    Avant la canicule .

    Thymelicus sylvestris .

     

     

    Avant la canicule .

    Amaryllis . 

     

    Je suis retourné sur ce chemin hier  . Tout est desséché , plus rien ne volait .

    La relève de ces survivants du petit peuple de l'herbe sera-t-elle assurée l'an prochain ? 


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    De la fraîcheur !

     

     

    De la fraîcheur !

     

     

    De la fraîcheur !

     

     

    De la fraîcheur !

     

     

    De la fraîcheur !

     

     

     


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    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    C'était début juillet ...

     

     

    Oh les beaux jours ensoleillés ! N'est-ce pas un petit Paradis que nous nous sommes créé , nous , frêles " roseaux pensants " aux appétits gigantesques ? Et ce n'est sans doute pas  pas un été brûlant de plus qui va les modérer !


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