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    Ce qui fut un sentier mais qui est en train de retourner à l'état sauvage : un fouillis d'herbes sèches  et de fleurs sauvages presque fanées .

    Des insectes pouvaient y avoir trouvé un lieu de villégiature enfin tranquille .

    A part une pisaure qui prenait le soleil 

     

     

    Une belle surprise .

     

    Et un agrion folâtre

     

     

    Une belle surprise .

     

     

    Rien ne bougeait ...

    Et puis soudain , nos regards se rencontrèrent ...

     

     

    Une belle surprise .

     

    Nous sommes restés stupéfaits et immobiles l'un et l'autre un moment . Je voyais son cou palpiter ...

    Je n'osais pas bouger de peur de rompre le charme et c'est avec d'infinies précautions que j'ai pris quelques photos avant qu'il ne disparaisse dans les fourrés.

     

     

    Une belle surprise .

     

     

    Une belle surprise .

     

     

    Une belle surprise .

     

     

    Une belle surprise .

     

    Il s'agit , vous l'avez reconnu , du lézard vert ( lacerta bilineata ) et plus précisément d'un mâle , avec sa belle tête turquoise ...

    Comme il se nourrit principalement d'insectes , il doit y avoir du monde dans ces fourrés ! Du moins je le lui souhaite !

     

     

     

     


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    Du vif argent !

     

     

    Du vif argent !

     

     

    Du vif argent !

     

     

    Les lézards étaient très nombreux autrefois , sur la terrasse et dans la rocaille .

    C'était la passion de mes teckels qui étaient en compétition acharnée pour les attraper . Résultat : des truffes écorchées contre crépi et des lézards  sans queue .

    Aujourd'hui mes petits compagnons ne sont plus de ce monde et les lézards se comptent sur les doigts de la main .

    Cette année , je n'en avais pas encore aperçu mais au fond du jardin , en soulevant une grosse pierre j'en ai surpris un qui a aussitôt déguerpi !

     

     

    Du vif argent !

     

     


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  • Un bras mort de la rivière Allier .

    Tout autour une sorte de no man's land .

    Un petit sentier avait été dessiné autrefois pour qu'on puisse marcher sans se tordre le cou le long des petits étangs que forment des eaux dont le niveau varie beaucoup selon les pluies.

     

     

     

     

    Désormais plus rien n'est entretenu , les arbustes malingres sont envahis de lichens , la végétation est maigre  : la nature n'est pas généreuse à cet endroit pourtant sauvage

     

     

     

     

    Les eaux sont recouvertes d'algues où s'emprisonnent les pollens  ...

     

     

     

     

    C'est un paysage tout à fait sinistre . En hiver surtout ...

     

     

     

     

    Le printemps venu ,et à condition qu'il fasse soleil ,on peut avoir la chance d'apercevoir   les habitantes de ces  lieux : de grosses tortues qui apparemment s'y plaisent puisque leur nombre s'accroît .Elles sont extrêmement craintives et  elles ont une vue et sans doute une ouïe très sensibles car elles plongent immédiatement , dès qu'elles ont conscience que quelqu'un approche , quelles que soient les précautions que nous prenions . Et quand on sait le mal qu'elles ont à remonter sur leurs "transats"... !

     

     

     

     

     

     

    Leur présence muette et immobile accentue l'impression  d'avoir été aspiré dans une  ère antérieure à l'arrivée de l'homme sur la terre ..

     

     

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    Le cadre : un petit étang , bras mort de l'Allier et dont les eaux montent ou descendent selon les caprices de la rivière .A 1km à peine d'un village . Le silence n'est troublé que par le bruit des trains , au loin.

    Végétation maigrelette :arbustes rabougris , beaucoup de ronces .Quelques roseaux , des épilobes,des molènes ,des cardères ,une herbe rase et sèche ...Seuls ,l'orage , le soleil et les nuages donnent un peu de vie à ce lieu muet .

     

    Tortues .

     

     

    Pas un chant d'oiseau  De temps à autre , un héron vient vérifier vite fait qu'il a raison de ne pas séjourner là . Un canard solitaire et pressé barbote quelques minutes sans conviction avant de rejoindre ses congénères ; quelques ablettes et une multitude de grenouilles exultantes peuplent ces eaux souvent encombrées d'algues .

    Les berges n'étant plus entretenues , les promeneurs se font rares au grand désespoir des moustiques qui pullulent ...

    C'est dans ce décor qu'un beau matin en mai dernier , je vis au loin , sur la rive opposée de celle où je me trouvais ...des tortues : l'une dérivait lentement  sur une pièce de bois...

     

    Tortues .

     

    Tortues .

     

      Les autres étaient affalées sur la berge , cou tendu , aussi impassibles que des statues.

     

    Tortues .

     

     

    Tortues .

     

     

    Cette vision  me fit un effet bizarre : j'étais contente que de la vie se manifeste mais j'avais l'impression , dans ce décor lugubre , d'avoir basculé dans un autre âge ...

    Et j'étais intriguée et inquiète de leur sort ... 

    Comment ces tortues étaient-elles arrivées là ? D'où venaient-elles ? Qu'allaient-elles devenir ?

    Quatre jours plus tard , elles avaient disparu ...

     


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