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    L'étrange est partout pour qui s'attend à le rencontrer ,même dans les lieux les plus ordinaires... Dans le sourire de la fleur de bignone  caressée par une plume qui vient de s'y poser

    A la rencontre de l'étrange.

     Dans les écorces des arbres où des yeux semblent vous fixer

    A la rencontre de l'étrange.

     

      Des têtes de gnomes attendre qu'on  les délivre

    A la rencontre de l'étrange.

     Des bouches  parler le langage des arbres

    A la rencontre de l'étrange.

     


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  • Des branches,des feuilles

    Des pétioles,des folioles,

    Un monde ramifié qui bouge,bruit et bondit,

    Un royaume de verdure,de vertiges et de vent,

    Un labyrinthe de souffles et de murmures.

    Un arbre en somme.

                        Jacques Lacarrière

     

    L'arbre

    L'arbre

    L'arbre

    L'arbre


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  • Un petit peuple de mésanges a élu domicile dans notre jardin,et depuis des années,il y reste fidèle.Mésanges bleues et mésanges charbonnières cohabitent avec les moineaux ,les chardonnerets et les merles.

      

     

    La portée de mésanges

     

     

     

    Un jour,en ouvrant la petite porte de bois d'une boîte aux lettres désaffectée,j'eus l'agréable surprise d'y découvrir huit petits oeufs blancs tachetés de roux sur un épais lit de mousse garni de petites plumes et d'uns sorte de crin

    Emue  par cette bonne surprise,je refermai vite la porte et guettai le retour de la future mère,une mésange charbonnière,qui ne tarda pas.Prudente,elle ne rentra pas directement dans la boîte mais s'en approcha par paliers,en se perchant de plus en plus près.

    Refrénant ma curiosité,je n'ouvris plus la porte,me contentant d'en approcher mon oreille .Des petits piaillements m'avertirent bientôt que les oeufs étaient éclos et que les oisillons avaient entamé leur croissance rapide.Les piaillements devinrent plus impératifs,signe qu'on se portait bien là-dedans. Les parents recouraient toujours à la même tactique pour s'approcher du nid avec la nourriture.

    Mais un jour,j'entendis des bruits inhabituels,comme des petits cris étouffés et la porte me sembla bouger,comme heurtée de l'intérieur.

    J'ouvris et ce que je vis me glaça.

    On n'apercevait plus qu'un oisillon,à demi englouti par une déjà grosse couleuvre qui avait réussi à tasser son long corps dans ce petit espace.

    Je refermai la porte et allai chercher,toute tremblante,une grande pince de cuisine et un sac en plastique.J'eus du mal à extirper lqa prédatrice et sa proie,et j'enfermai le tout dans le sac,l'oisillon étant déjà mort.Deux autres avaient passé de vie à trépas.Mais il en restait cinq qui,bien que contusionnés,semblaient pouvoir survivre .Je n'avais qu'une crainte,c'est que leur mère ne revienne pas dans ce nid qui avait été violé...et les petits n'avaient encore que quelques plumes...

    Mais elle revint et la couvée alla à son terme.

    Après avoir beaucoup hésité,je me permis d'ouvrir pendant une absence des nourriciers...et de photographier en souvenir les rescapés.

    Quand à la coupable,je fus tentée de ne pas la sortir du sac,mais réflexion faite,je suis allée lui rendre la liberté en pleine campagne,près d'un petit étang sauvage

    Ce sont peut-être ces rescapés que je vois commencer,le froid venu ,à fréquenter les mangeoires...


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  • Les dessins d'enfant,vers l'âge de 6-8 ans , sont merveilleux par leur fraîcheur,leur joie de vivre et leur imagination éveillée par les premières lectures autonomes.

    Le soleil y brille partout,les oiseaux y chantent,les chèvres y sourient ,l'herbe y est bien verte,de quoi redonner le sourire à l'adulte le plus mal luné  !

     

    Dessins d'enfants.

    Dessins d'enfants.

    Dessins d'enfants.

    Dessins d'enfants.

    Dessins d'enfants.

     

    Puissions nous garder toujours en nous un peu de cet état de grâce !


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  • Ce blog s'intitule "Les bonheurs de Sophie" en référence à la Comtesse de Ségur et au monde de l'enfance.

    L'enfance,ce temps où l'avenir est à perte de vue ,la curiosité toujours renouvelée.

    Ce temps où la hauteur des arbres nous donne le vertige,où les passeroses balancent leurs corolles au-dessus de nos têtes,où les chats parlent,où les châteaux sont hantés ,où les joies,les chagrins,les indignations, parfois ,sont immenses et tout neufs

    Vertige

    passeroses

    chat

    Gardons quelque chose de notre âme d'enfant pour que nos journées ne soient pas des traversées arides


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