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C'était en juin , sur le chemin qui mène au lac de Bourdouze (1168m) .
Il y avait du vent et l'air avait l'odeur forte des vaches qui paissaient de part et d'autre du chemin .
Peu de fleurs encore dans l'herbe sèche et dure des bas-côtés ...
En cherchant bien , on découvre quand même toujours un petit quelque chose de la vie du petit peuple de l'herbe ...
Ici ce fut une épeire des roseaux en plein repas ...
Là , le festin n'avait pas encore commencé ...
Un peu plus loin , un petit bijou de papillon d'un bleu turquoise métallique se régalait , l'adscita statices ...
Ce papillon est de la famille des Zygènes , comme ceux-ci qui m'étaient familiers en Limagne , mais que j'ai très peu vus cette année .
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Voici venu le temps de ramasser les feuilles
Et tandis que l'on ratisse l'esprit vagabonde sous le regard énigmatique des arbres
L'imagination prend son essor comme les feuilles
Et les souvenirs aussi ...
Combien j'aimerais revoir , courant sur la pelouse telle une flamme rousse , Mendi , ma première petite chienne teckel , qui nous a accompagnés , joyeuse , joueuse et fantasque , pendant les 16 années de sa précieuse petite vie ..
Nous étions allés la chercher en Provence alors qu'elle avait 3 mois .Elle avait déjà une voix de diva et mon voisin , l'entendant pour la première fois et s'attendant , au son , à un plus gros gabarit , s'était exclamé , stupéfait , en découvrant cette petite boule de poils :"Oh! Le molosse " !
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Les promenades réservent des surprises car la nature distribue ses teintes automnales à son rythme et selon son bon-vouloir .
Ici , tout est encore assez vert alors que les premières neiges se sont risquées sur les sommets du Forez.
Vers le Cézallier , le peuple des arbres célèbre en grande pompe l'imminence de son long sommeil hivernal .
Proches d'Orcival , les roches Tuilières et Sanadoire sont en fête
Au lac Chambon , arrimés au sol de toutes leurs griffes puissantes , les vieux arbres s'émerveillent de leur chevelure d'or.
Au bord des étangs , la garde est assurée ...
Beaucoup de plantes modestes qui passent leur vie inaperçues ont à coeur de mourir avec distinction ...
Au milieu d'un bois , une chapelle oubliée n'arrive plus à compter son âge mais s'en moque comme de sa première pierre , dans sa parure de feuillages .
La croix de chemin , avec ses prothèses , aussi ...
Les vaches profitent de la dernière douceur de l'air...
Tandis que le vin mûrit , la vigne rougit un peu
Tout est en ordre , les champs sont labourés et les corbeaux , moins nombreux qu'autrefois mais bien drus , cherchent leur nourriture en discutant bruyamment .
Tout irait pour le mieux si on n'entendait pas à chaque promenade les sinistres coups de fusils des chasseurs , ces être bardés d'alibis spécieux , réfugiés derrière la tradition .Comment peut-on avoir du plaisir à tuer , dépecer , déguster , fier de son adresse ,ces pauvres bêtes qui gambadaient , innocentes et heureuses de vivre ...?
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Cette année , pas de Fashion Week chez les punaises : les locaux ont été dévastés ...
Mais l'an dernier , l'événement a attiré du monde ...
Podiums diversement décorés , nécessitant parfois des prodiges d'équilibre...l L'accent était mis sur les imprimés aux subtiles nuances ...
les épaules soulignées ...
Mariage des textures ...
Contrastes des couleurs ...
On osait les motifs à base de masques africains...
Des nuances dorées pour celles qui ont la ligne élancée ...
Le bordeaux pour les plus classiques...
Le jaune soufré pour celles à qui cela va bien au teint ...
Tenue bicolore et nette pour celles qui hésitent entre le classique et un brin de fantaisie ...
Le pointillé était très tendance ...
Et pour celles qui veulent se faire remarquer , les rayures dessus
Et les pois coquins ...dessous .
Le noir et blanc pour les romantiques...
On n'avait pas oublié non plus les adolescentes ..avec des tenues sport ....
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