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    14° en Limagne pour  janvier , c'est très inhabituel , cela met des petites ailes aux pieds et donne envie d'aller respirer un peu plus haut ...De quitter les villages qui ronronnent au soleil ...

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Quelques petites traces de neige éparses s'attardent encore sur les pentes du château de Murol...

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    A Compains , on voit qu'il a neigé un peu la semaine passée .

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Mais ce sont les grands espaces du Cézallier que je préfère ...

    Il y  faisait  encore 8°hier , c'est exceptionnel en cette saison .Bien que les bas-côté soient trop enneigés pour se garer , on peut tout de même faire rapidement des photos , on ne croise personne sur ces routes et on verrait  arriver de loin  tout engin terrestre à moteur !

    Dans la neige , sinuent  des traces d'animaux qui sont passés  là , menant leur vie mystérieuse ...

    On a une salvatrice impression de pureté  , on respire à pleins poumons , on se lave le cerveau de toutes les laideurs du quotidien :les calculs politiciens dont on nous gave  sans objectivité , le dépistage orienté  des coups bas , le prurit de la polémique , la publicité interminable qui embourbe nos jours et nos soirées , la déferlante de polars et d'horreurs de science-fiction   sensés nous distraire des hideux faits divers  , sans compter la nosophobie galopante , l'épée de Damoclès du principe de précaution  et le spectre de la vieillesse -naufrage  dont on nous met les dangers et les ridicules sous le nez dès qu'on le peut...

    Ouf ! de l'air !

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Sur les hauteurs ...

     

     

    Sur le chemin du retour , sur l'ancienne route Issoire -Clermont-Ferrand , alternative très fréquentée de l'autoroute , soudain  j'ai entendu de grands coups de klaxon et aperçu à quelques voitures devant la mienne  un gros sanglier qui traversait la voie   comme un boulet de canon pour aller poursuivre son aventure dans les champs labourés....Pas de forêt à proximité immédiate ...Heureusement , il n'a pas provoqué d'accident  et j'espère qu'il aura retrouvé les bois sans dommages pour quiconque ...

     


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    Trop sévère , trop humide , trop boueux ...Janvier à la campagne n'est pas le mois le plus sympathique ...

    Pourtant , il arrive que le ciel ait de belles couleur de nacre  et quand je le peux , je pars à la recherche d'un joli paysage à mettre dessous ...

    Souvent , arrivée à destination de ce que j'avais cru devoir être la bonne surprise , le ciel s'est à nouveau renfrogné et c'est à l'horizon que volent les "merveilleux nuages" ...A l'image de la vie ...

    C'est ainsi que l'autre jour je partis fleur au fusil  voir une petite chapelle en pleine campagne , dont j'avais lu l'histoire .

    Au passage , les vaches  dans les prés toujours verts , auraient tenté les peintres de l'Ecole de Barbizon ...Enfin de loin , parce que de près les pauvres sont bien crottées .

     

     

     

     

    J'arrivais donc à la petite chapelle d'Espinasse , qui fut jusqu'au début du XVIIème siècle l'église du bourg tout proche d'Aubusson d'Auvergne ,ce qui explique qu'elle soit entourée d'un cimetière .

     

     

     

     

    Les plaisirs de janvier .

     

     

    Elle renferme une Vierge en majesté .Pendant les guerres de religion , on aurait , dit-on , enfoui cette statue pour lui éviter d'être profanée et lorsqu'on fouilla la terre pour la récupérer une fois le danger passé , une source jaillit à cet emplacement , qui ne s'est jamais tarie .On y a édifié un petit sanctuaire qui abrite une Vierge elle aussi en majesté ...

    Inutile de dire que tout était fermé , y compris la porte du petit cimetière .

    Sous un ciel tout gris , je poursuivis mon chemin jusqu'à ce qui doit être un  vieux moulin à la sortie du village .

     

     

     

     

    Le ruisseau ne chantait pas ,il était véhément et grondait sous les branchages qui encombrent son cours .

     

     

     

     

     

     

    Le moulin était désert et seule une charrette apportait une note de couleur inattendue .

     

     

     

     

     

     

    Je pris le chemin du retour et fus attirée à la sortie d'un village par un petit étang dont les abords civilisés sont aménagés de bancs .

     

     

     

     

    J'allai presque jusqu'au bord pour regarder les reflets et chercher la pépite du jour mais je fus attirée sur le côté par un bruit de cascade Heureuse de l'aubaine , j'allai donc pointer de l'objectif dans cette direction ...

     

     

     

     

    Quelque minutes plus tard ,déconfite , j'étais assise  en train d'écoper mes chaussures .J'avais oublié que j'étais en talons hauts ,or l'herbe superbement  verte était totalement imbibée d'eau . Je me suis retrouvée avec de la boue gluante jusqu'aux chevilles et j'ai dû clopiner mes chaussures dégoulinantes à la main , jusqu'à un banc...Le parfum n'était pas mal non plus ...

    Dans un champ , un oiseau perdu dans ses pensées semblait aussi content que moi ...

     

     

     

     

    ...Janvier est sournois ...


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    Ciel mouillé .


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    Vous êtes nombreux à avoir vu les belles photos que Didier avait  faites à  Vollore-Ville  cet été .

    Voici  ce que j'en ai vu hier ,entre deux averses :  la version hivernale - ou presque , puisque jusqu'ici les  températures sont restées très douces :il y avait même au bord du chemin conduisant au château , des champignons en plein santé !

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

    En voyant l'expression intriguée et pacifique de cette vache au bord de cette petite route de campagne  , je me suis une fois de plus félicitée  de ne plus participer indirectement à l'abattage de ces  mammifères  si heureux  de vivre !

     

     

    En passant par Vollore .

     

     

     


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  • Avant de gagner l'Alberta , mon grand-père avait tenu à voir les chutes  du Niagara ...Voici un extraitt de ses souvenirs à ce sujet .

     

    "J'avais tant entendu parler de ces chutes que je ne pouvais manquer de les visiter .

    En sortant de la gare , je demandai à un policeman  le meilleur moyen de voir tout .

    "Tenez , me répondit-il , prenez donc cette voiture de place ,c'est ce qu'il y a de plus commode et de moins cher !"

    Je remerciai l'obligeant policier et je m'installai confortablement sur les coussins .

    Tout doucement on traversa la ville  , puis des promenades splendides .

    Depuis un moment , j'entendais un bruit sourd , lorsque la voiture s'arrêta devant un bazar ."Entrez là , vous trouverez un point de vue superbe  !"

    Je suivis ce conseil et fus aussitôt assailli par de charmantes jeunes filles qui vendaient des souvenirs , des cartes , des oriflammes et mille autres babioles dont je n'avais que faire .

    J'avais beau protester et me débattre , on ne me lâchait pas . Enfin , pour obtenir ma délivrance , je cédai au sourire et au français de l'une de mes tenaces adversaires et lui achetai une épingle de cravate " merveilleuse, montée spécialement pour l'honorable magasin et garnie d'une pierre unique au monde trouvée dans les cataractes ! "

    Ma gentille vendeuse me conduisit alors au fond de la boutique et poussa une porte .

    J'abordai sur une sorte de terrasse et là , appuyé contre une balustrade , je pus admirer dans un nuage de vapeur une quelconque chute d'eau et une haute cheminée d'usine .

    Philosophiquement , je regrimpai dans la voiture .

    Deux minutes plus tard , nouvel arrêt , nouveau bazar .Impossible de passer à côté , il fallait entrer .

    Ce fut le même assaut .On m'offrit d'affreux petits sacs de dame pyrogravés .Je me décidai pour une autre épingle de cravate .Après tout , je pouvais perdre la première en voyage !

    C'était, bien entendu , exactement la même que la précédente et garantie unique en son genre comme l'autre !

    Après avoir déboursé une seconde fois douze francs sans bénéficier du moindre sourire , il me fut permis d'entrevoir un autre coin des chutes  et un grand panneau commercial .

    ." Les Américains , pensais-je , défient toute concurrence pour l'habileté commerciale :ils en arrivent à vendre les paysages au détail ! " 

    Et je continuai l'exploration.

    Six fois exactement mon cheval savant s'arrêta tout seul devant des bazars et six fois j'achetai une épingle de cravate !...J'en avais pour tout le reste de mes jours !

    Enfin , après avoir parcouru les chutes de haut en bas et même être passé au-dessous , je pus les contempler dans leur ensemble .

    Que vous dirais-je ?Vous n'attendez pas que j'engage une lutte discourtoise avec feu  M .de Chateaubriand  .

    Peu de choses ont changé en somme .Il faut toujours se cramponner aux garde-fous , à défaut de rochers et de branches ;le vertige vous saisit et la voix de l'abîme vous appelle .

    Avec un peu d'imagination , et qui n'en trouverait pas en pareil lieu , ces cheminées deviennent des sapins séculaires , ces usines quelques huttes d'Iroquois et ces câbles électriques des lianes.Quant aux carcajous à queue prenante dont parle le grand poète , ils sont sans doute occupés plus loin  dans la forêt , mais ce n'est qu'un détail ! "

     


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    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...

     

     

     

    Une société , en somme...


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